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Vacances cauchemardesques : elle loue son nid douillet et le retrouve en champ de ruines

Dans le monde de la location de courte durée, les propriétaires peuvent parfois vivre des cauchemars inattendus, comme en témoigne l’expérience récente d’une Toulousaine avec sa location sur Booking. Myriam, dont le prénom a été modifié pour préserver son anonymat, a vécu une aventure qui s’est transformée en véritable désastre locatif.

La découverte choc d’une propriétaire toulousaine

Myriam avait mis à disposition un charmant appartement de trois pièces dans le coeur de Toulouse, entre Arnaud-Bernard et Compans-Caffarelli, sur la célèbre plateforme de location Booking. Elle ne s’attendait certainement pas à ce qui allait suivre. En arrivant pour l’état des lieux de sortie, elle a été confrontée à une scène de désolation : l’appartement, réservé pour deux personnes, hébergeait cinq occupants épuisés et profondément endormis.

Les traces d’une soirée peu respectueuse étaient partout : mégots de cigarettes jonchant le sol, draps brûlés, un miroir brisé, sans parler de l’odeur de tabac fétide qui imprégnait chaque recoin du logement. Un règlement intérieur clair, stipulant l’interdiction de fumer et de faire la fête, avait été balayé d’un revers de la main par les locataires, laissant Myriam face à des dégâts matériels et un sentiment d’impuissance face à l’absence de réponses concrètes de la plateforme de réservation.

Entre menaces et dégâts, un cauchemar qui dure

Les voisins avaient entendu des bruits inquiétants pendant la nuit, mais le pire est venu lorsqu’un des occupants a menacé Myriam, lui disant de manière agressive : « Je reviendrai et je casserai tout ». Un chèque de 350 € pour trois nuits paraissait bien dérisoire face à l’ampleur des réparations nécessaires. Aucune caution n’avait été demandée par la plateforme, et le dialogue avec les locataires, s’il pouvait être qualifié de tel, était restreint à des échanges par SMS via un compte « Genius ».

Les limites des plateformes de location

Cette situation soulève un problème plus large, celui de la régulation et de la sécurité sur les plateformes de location de courte durée. L’absence de vérification d’identité sur Booking a permis à ces occupants de réserver sous un pseudonyme et de passer outre tout règlement. Myriam fait face non seulement à des dégâts matériels mais aussi à un manque de soutien de la part du service client de Booking, qu’elle décrit comme « délocalisé » et difficile à contacter.

Les demandes d’une propriétaire en quête de justice

Déterminée à ne pas laisser cette situation sans suite, Myriam envisage de porter plainte et de demander à Booking de prendre ses responsabilités. Elle demande non seulement le remboursement des frais de ménage et des réparations nécessaires mais aussi une compensation pour les pertes financières engendrées par cette location désastreuse.

La plateforme, quant à elle, assure avoir besoin de plus de temps pour apporter une assistance adéquate et comprendre pleinement la situation. Pendant ce temps, Myriam se retrouve avec un appartement saccagé et une expérience qui laissera à coup sûr des cicatrices dans sa confiance en la location de courte durée.

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