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Villeneuve-Saint-Georges déploie une solution parfumée contre les odeurs d’urine dans la rue

Face à un problème récurrent qui affecte le quotidien des habitants, la municipalité de Villeneuve-Saint-Georges a opté pour une approche originale. L’initiative, qui divise l’opinion, s’inscrit dans une stratégie plus large de reconquête de l’espace public et de lutte contre les incivilités.

Un parfum de bubble-gum pour contrer les nuisances olfactives

Dans les rues de Villeneuve-Saint-Georges, une nouvelle senteur flotte dans l’air depuis le mois de mai. La municipalité a en effet déployé une solution parfumée pour masquer les désagréables odeurs d’urine qui persistent dans certains secteurs de la ville.

Pascal, agent municipal, fait partie de l’équipe chargée d’appliquer ce traitement. Régulièrement, il pulvérise ce spray aux abords de la mairie et dans les zones identifiées comme problématiques.

L’opération de pulvérisation se déroule une à deux fois par semaine, principalement dans les endroits où des habitants ont pris l’habitude d’uriner. Les agents municipaux ciblent prioritairement ces points sensibles pour maximiser l’efficacité de leur action.

Une solution respectueuse de l’environnement

La municipalité a tenu à préciser que le produit utilisé ne contient aucun composant chimique nocif. Cette caractéristique importante rassure les habitants sur l’innocuité de cette mesure pour la santé publique et l’environnement.

Plusieurs résidents accueillent favorablement cette initiative, y voyant un moyen de rendre leur cadre de vie plus agréable. Ils expriment leur espoir quant à la disparition progressive des odeurs nauséabondes qui affectaient certains quartiers.

Des réactions mitigées face à cette initiative parfumée

Si certains apprécient cette démarche, d’autres citoyens pointent du doigt les causes profondes du problème. Plusieurs témoignages dénoncent la présence régulière de personnes en état d’ébriété qui urinent dans l’espace public.

« Il y en a un encore il n’y a pas longtemps qui faisait ça le long du mur derrière moi », confie Nicole, une habitante exaspérée par ces comportements.

Le choix du parfum ne fait pas non plus l’unanimité. Rastic, par exemple, trouve l’odeur bubble-gum trop prononcée et suggère des alternatives comme les senteurs de violette ou de rose, qu’il jugerait plus adaptées et moins envahissantes.

Une politique plus large de lutte contre les incivilités

Cette mesure olfactive s’inscrit dans une stratégie municipale plus ambitieuse. Kristell Niasme, maire de la commune, a considérablement renforcé les moyens alloués à la sécurité et à la salubrité publique.

La police municipale est ainsi passée de 4 à 17 agents, témoignant d’une volonté claire de reprendre le contrôle de l’espace public. Cette présence accrue permet une surveillance plus efficace et une réponse plus rapide aux incivilités.

Des sanctions pour les contrevenants

Les résultats de cette politique commencent à se faire sentir. Depuis le mois de mai, pas moins de 40 procès-verbaux ont été dressés contre des personnes surprises en train d’uriner dans la rue.

Au-delà de la répression des comportements individuels, la municipalité s’attaque également aux facteurs aggravants. Récemment, une épicerie qui vendait de l’alcool en dehors des heures autorisées a été contrainte de fermer ses portes, illustrant la détermination des autorités locales à traiter le problème à la racine.

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