Une patiente en thérapie épouse son psychiatre septuagénaire
Dans le monde médical, la relation thérapeutique exige une frontière claire entre soignant et patient. Pourtant, certaines situations viennent troubler cette limite professionnelle, soulevant de graves questions éthiques. Un cas particulièrement préoccupant a émergé récemment, mettant en lumière les risques d’emprise psychologique dans ce contexte vulnérable.
Un mariage controversé sous traitement médical
Le 17 février 2018, un événement inhabituel s’est déroulé à la mairie du Xe arrondissement de Paris. Stéphanie (prénom modifié), une femme de 48 ans, a pris pour époux Francis C., son propre psychiatre, alors âgé de 74 ans.
Ce qui rend cette union particulièrement problématique est le maintien de la relation thérapeutique pendant plus de trois années avant le mariage. Au moment de leurs vœux, le médecin continuait encore de prescrire à sa patiente-épouse des antidépresseurs et des anxiolytiques.
La quête de justice d’une femme sous emprise
Aujourd’hui, Stéphanie mène un combat sur deux fronts distincts. Elle a entamé des démarches judiciaires tout en saisissant l’Ordre des médecins pour faire reconnaître ce qu’elle décrit comme une situation d’emprise psychologique.
Cette affaire soulève des questions fondamentales sur la vulnérabilité des patients en psychothérapie et les limites éthiques que les praticiens doivent impérativement respecter.
Une pratique médicale qui se poursuit
Malgré la gravité des accusations portées contre lui, Francis C., maintenant octogénaire, n’a pas cessé ses activités professionnelles. À plus de 80 ans, le psychiatre continue d’exercer sa profession, bien que de manière plus discrète.
Cette situation interroge les mécanismes de surveillance et de protection mis en place dans le domaine de la santé mentale, particulièrement lorsque des comportements potentiellement abusifs sont signalés.

