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Les voisins se plaignent de son chat : elle obtient 118 000 € de réparation

Aux États-Unis, la propriétaire d’un chat a obtenu au début du mois de mai 2022 un règlement à l’amiable de 225 000 $. Son chat était accusé d’avoir commis des infractions et de porter nuisance au voisinage.

Au début du mois de mai 2022, la justice a rendu une décision qui a rendu la propriétaire d’un chat contente. Elle a obtenu en justice un règlement à l’amiable de 125 000 $ (environ 118 000 €) après que son chat, Miska, ait était accusé d’avoir commis des dizaines d’infractions de nuisances dans le voisinage pendant plusieurs années.

Le chat tigré est à l’origine plus de 30 infractions

Anna Danieli habite Bellevue, une ville de la banlieue de Seattle, dans l’État de Washington. De 2014 à 2017, elle reçoit régulièrement des amendes de la part de la ville et du comté de King. Niska, son chat tigré, est à l’origine plus de 30 infractions : il a été accusé de s’être introduit chez le voisin, d’avoir tué des animaux domestiques (des poules, des canards, des lapins) et d’avoir semé « la terreur dans le quartier ». Selon les médias locaux, l’animal se promenait en toute liberté, ce qui est interdit à Bellevue depuis 2010.

La maîtresse du chat a donc eu un total de 30 000 $ d’amende (28 000 €). Elle avait porté plainte devant les tribunaux en 2019. Après plusieurs années de procédure, les parties ont conclu ce mois-ci à un accord financier de 125 000 $ en faveur du propriétaire du chat et les charges contre elle ont été abandonnées.

« Un grave conflit d’intérêt » et « un abus de pouvoir » ont été invoqués par la plaignante

« Cette affaire a permis de montrer que certains fonctionnaires sont capables d’user de leur influence et de leur position pour prendre des mesures injustes et déraisonnables contre des voisins et d’autres personnes », a souligné l’avocat d’Anna Danieli.

L’un des voisins ayant porté plainte était le directeur des services animaliers régionaux du comté de King. Ce même voisin avait signé des formulaires en 2019 pour que le chat soit mis en fourrière, expulsé en dehors du comté et euthanasié. « Un grave conflit d’intérêt » et « un abus de pouvoir » ont été invoqués par les avocats de la propriétaire du chat.

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