En arrêt de travail, l’Assurance Maladie lui réclame plus de 9 000 euros car elle amène son chien chez un éducateur canin
Depuis plus d’un an, Karine Carry est en arrêt de travail. Durant cet d’arrêt, elle a conduit son chien dans des ateliers de dressage. La Caisse primaire d’assurance maladie lui réclame plus de 9 300 euros.
En octobre dernier, la Caisse primaire d’Assurance Maladie (CPAM) a écrit à Karine Carry, une habitante de Montholier dans le Jura, lui reprochant des activités non autorisées lors de son arrêt de travail.
La CPAM lui réclame 9 367 euros
L’Assurance Maladie lui réclame au total 9 367 euros.
Karine Carry est assistante maternelle. Elle se serait blessée il y a plus d’un an en tenant une enfant dans ses bras : « Mon pouce a vrillé : rupture du ligament partiel », explique-t-elle.
Son médecin traitant l’a mise en arrêt maladie en octobre 2021, sans autorisation de sortie.
Le mois suivant, Karine Carry demande à son médecin de lui autoriser des sorties, à des horaires spécifiques : l’assurée doit être présente à son domicile entre 9 et 11 heures et entre 14 et 16 heures.
L’arrêt de travail sera finalement prolongé, sans la moindre restriction d’horaires.
Karine Carry se pensait dans son bon droit, son médecin ayant autorisé ses sorties…
Durant son arrêt, Karine a amené son chien à plusieurs reprises dans un atelier de dressage.
Cependant, des membres de la CPAM surveillent les déplacements de Karine : « Ils ont été sur le site du lieu de dressage », raconte-t-elle.
L’Assurance Maladie a relevé au total « 15 anomalies » de comportement, reprochant à Karine de s’être déplacée dans un lieu non autorisé.
Karine Carry se pensait dans son bon droit, son médecin ayant autorisé ses sorties…