Drame avec les airbags Takata : un mort tous les deux mois !
Au cœur du scandale qui ébranle l’industrie automobile, une réunion cruciale s’est tenue récemment réunissant victimes et acteurs judiciaires, déterminés à « faire évoluer les choses ». Le sujet brûlant: les conséquences tragiques du déploiement d’airbags Takata défectueux, qui selon les propos alarmants d’un avocat participant à la réunion, a déjà coûté la vie à « un mort tous les deux mois » depuis janvier 2025. L’ampleur du risque est telle que des mesures gouvernementales radicales ont été prises, avec l’ordonnance d’immobilisation de milliers de véhicules supplémentaires.
Des familles endeuillées et des vies brisées
Les chiffres sont glaçants et soulignent l’urgence de la situation. Le ministère des Transports français a dénombré 18 décès et 25 blessés attribués à des airbags explosifs. Des familles endeuillées et des vies brisées, notamment dans les Outre-mer où le climat chaud et humide aggrave la dégradation du gaz propulseur des airbags. Des cas particulièrement tragiques ont été rapportés, tel celui de la fille d’une victime témoignant de la mort de son père suite à un choc à faible allure, ou encore celui d’une mère de famille tuée après un accident à Reims dans des circonstances similaires.
Une action collective regroupant plus de 2800 personnes lésées est en cours
Devant l’insuffisance des actions des constructeurs et les retards de rappel, une action collective regroupant plus de 2800 personnes lésées est en cours. La question est maintenant de savoir : pourquoi des véhicules potentiellement dangereux circulent-ils encore? Le cas de la Citroën C3, où certains modèles n’avaient fait l’objet d’aucun immobilisation préventive, est symptomatique des lacunes dans la gestion des rappels.
Les autorités judiciaires ont ouvert une information judiciaire pour des accusations graves telles que «pratiques commerciales trompeuses» et «mise en danger de la vie d’autrui». Par ailleurs, le gouvernement n’a pas tardé à réagir en ordonnant, outre les rappels, l’immobilisation immédiate de près de 1,7 million de véhicules.