Actualités Société / Faits Divers 

Découverte d’un homme de 109 ans enterré dans son propre jardin : son fils soupçonné !

Dans les tréfonds d’une propriété toulousaine, le destin tragique d’un centenaire vient de prendre une tournure judiciaire inattendue. René B., âgé de 109 ans, dont la disparition avait été signalée en février, a été retrouvé inhumé dans son propre jardin. Son fils, un septuagénaire, fait désormais face à la justice, soupçonné d’avoir perçu indûment la pension de son père. Plongez dans les abysses de cette affaire qui mêle disparition inexpliquée, dernières volontés et présumées manipulations financières.

Un tournant macabre

René B. était considéré comme l’un des doyens de la région de Toulouse. Sa fille, préoccupée par l’absence de nouvelles, avait alerté les autorités. L’enquête, initialement lancée pour clarifier les circonstances de cette disparition, a pris un tournant macabre lorsque le corps sans vie du vieil homme a été découvert chez lui, momifié et enterré selon une mise en scène qui soulève de nombreuses interrogations.

L’histoire a oscillé entre confusion et révélations lorsque Jean B., le fils, s’est livré à des déclarations ambiguës. L’homme a d’abord évoqué un déménagement prétendument souhaité par son père vers un monastère lointain, avant d’admettre, dans une correspondance adressée aux autorités, l’enterrement du corps dans le jardin familial, se conformant soi-disant aux dernières volontés paternelles.

« Abus de confiance » et « inhumation sans autorisation »

Jean B. est désormais mis en examen pour des faits graves : « escroqueries aggravées », « abus de confiance » et « inhumation sans autorisation ». Les enquêteurs cherchent à comprendre les motifs qui l’ont poussé à agir de la sorte. L’affaire est d’autant plus complexe que le défunt possédait des revenus substantiels, et l’on suspecte le fils d’avoir profité de la pension de retraite de son père durant les mois suivant sa disparition.

Les proches de Jean B. le dépeignent comme une personne pieuse, d’une dévotion sans faille envers son père, avec qui il a partagé une relation étroite jusqu’à ces événements tragiques. Son avocate insiste sur ce portrait d’un homme « très pieux » et « bouleversé » par la perte de son père. Une expertise psychiatrique est en cours pour évaluer l’état mental de Jean B. au moment des faits.

Articles similaires