Un salarié se fait virer car il refuse de participer aux apéros organisés par son entreprise
Cubik Partners avait licencié son directeur en 2014 pour motif d’« insuffisance professionnelle » et de ne pas assumer les valeurs « fun » de l’entreprise…
Le 9 novembre dernier, la justice française a considéré le licenciement de ce salarié comme injustifié, estimant que les motifs invoqués par l’entreprise n’étaient pas fondés, selon un jugement rendu par la Cour de cassation de Paris.
« Son refus de participer aux séminaires et aux pots de fin de semaine » a causé son licenciement
Jugeant son licenciement abusif, le salarié de cette société de conseil a aussitôt saisi le conseil des prud’hommes.
Il estime avoir été licencié suite à un « comportement critique et son refus d’accepter la politique de l’entreprise basée sur l’incitation à divers excès » et la participation « aux séminaires et aux pots de fin de semaine ».
La Cour de cassation a rendu illicite le motif du licenciement…
Des apéros qui généraient « fréquemment une alcoolisation excessive encouragée par les associés qui mettaient à disposition de très grandes quantités d’alcool, et par des pratiques prônées par les associés liant promiscuité, brimades et incitation à divers excès et dérapages ».
Une « culture de l’apéro » à laquelle refusait d’adhérer le salarié…
La Cour de cassation a rendu illicite le motif du licenciement…