Un policier fait avouer à sa femme son infidélité en… lui pointant son arme sur elle !
Un policier de la BAC a été condamné ce lundi 16 octobre. En juillet 2023, il avait pointé son arme sur le cœur de sa compagne pour lui faire avouer son infidélité !
En juillet dernier, à Compiègne dans l’Oise, un policier de la BAC qui soupçonnait que sa compagne l’ai trompée, avait pointé son arme de service sur elle au niveau de sa poitrine pendant son sommeil afin qu’elle avoue… son infidélité avec l’un de ses collègues !
Le 16 octobre, le fonctionnaire de police, âgé de 48 ans, a été jugé et condamné devant le tribunal correctionnel de Senlis pour « violences et menaces sur sa conjointe ».
Le policier lui a envoyé un sms où il disait vouloir « la pulvériser elle et ses collègues »
Dans la nuit du 18 au 19 juillet 2023, le policier avait fouillé dans le téléphone de sa compagne.
Il avait alors découvert qu’elle avait passé plusieurs heures en ligne avec un collègue de travail.
Cela faisait un moment que le policier doutait de la fidélité de sa compagne.
Quand il a découvert cet appel avec son collègue, il a alors réveillé sa femme.
La victime a raconté aux policiers qu’il lui aurait donné deux coups au bras et qu’il aurait placé son arme de service sur son cœur pour l’obliger à avouer.
La victime s’est ensuite enfuie du domicile familial avec leur fils de 16 mois.
Ce n’est pas là que la femme a averti les services de police. Quelques mois plus tard, elle a reçu un message du policier disant qu’il allait « la pulvériser elle et ses collègues ». Elle a alors déposé une main courante.
« J’étais fou de colère »
Au tribunal, l’homme a nié lui avoir porté des coups et déclaré : « J’étais fou de colère, elle m’avait brisé le cœur mais elle savait très bien que l’arme n’était pas chargée ».
Il a décrite sa compagne comme jalouse et agressive.
Le policier a été condamné à douze mois de prison avec sursis probatoire, l’obligation de soins psychologiques, l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et de détenir une arme pendant un an.
L’homme avait demandé la non-inscription de la condamnation à son casier judiciaire. Le tribunal a rejeté sa requête.