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Paris : il monte sur l’autel du Sacré-Cœur en proclamant « Allah Akbar »

Un incident survenu dimanche dernier dans l’un des monuments les plus visités de la capitale française a nécessité l’intervention rapide des forces de sécurité. L’homme, dont l’état mental suscite des interrogations, a été placé en garde à vue après avoir agressé un membre du personnel.

Il monte sur cet espace sacré devant les fidèles et touristes présents

Le dimanche 7 juillet, la quiétude habituelle de la basilique du Sacré-Cœur a été troublée en début d’après-midi. Vers 13h40, un individu a fait irruption dans ce monument emblématique de Montmartre, dans le 18e arrondissement de Paris.

L’homme s’est dirigé directement vers l’autel principal de l’édifice religieux, montant sur cet espace sacré devant les fidèles et touristes présents. C’est alors qu’il a prononcé à trois reprises la formule « Allah Akbar », créant un moment de tension parmi les personnes présentes.

Un agent d’entretien de la basilique a tenté d’intervenir

Face à cette situation préoccupante, un agent d’entretien de la basilique a tenté d’intervenir pour faire cesser ce comportement. Sa tentative s’est soldée par une agression physique, l’intrus lui assénant un coup de poing au visage.

Le service de sécurité du lieu de culte a immédiatement été alerté et s’est mobilisé pour maîtriser l’individu. Un équipage militaire de l’opération Sentinelle, présent aux abords du monument dans le cadre des patrouilles anti-terroristes, a également participé à l’interpellation.

Absence d’arme et de dégradations

Les vérifications effectuées après l’incident ont révélé que l’homme n’était pas armé lors de son intrusion. Par ailleurs, aucune dégradation n’a été constatée à l’intérieur de la basilique, limitant l’incident à son comportement perturbateur et à l’agression de l’agent d’entretien.

Enquête et examen psychiatrique

Suite à son interpellation, le suspect a été placé en garde à vue. Cette mesure a rapidement été prolongée afin de permettre la réalisation d’un examen psychiatrique approfondi.

Selon les informations communiquées par une source policière, l’homme «ne semble pas jouir de toutes ses capacités mentales». Cette évaluation préliminaire a conduit les autorités à procéder avec une «notification différée des droits en attente du résultat d’un examen de comportement».

Plainte de la victime

L’agent d’entretien, qui a été légèrement blessé lors de sa tentative d’intervention, a fait savoir qu’il comptait déposer plainte contre son agresseur. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la procédure judiciaire qui suit désormais son cours.

Les autorités n’ont pas encore communiqué sur les suites précises qui seront données à cette affaire, dont le traitement dépendra notamment des conclusions de l’examen psychiatrique du suspect.

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