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Meurtre d’une étudiante en Corse : les tireurs visaient une autre personne

La justice avance dans l’affaire du meurtre qui avait bouleversé la Haute-Corse en février dernier. Une jeune étudiante de 18 ans avait perdu la vie dans ce qui semble être une tragique erreur, alors que les tireurs visaient apparemment une autre personne. Un nouveau suspect vient d’être placé en détention provisoire pour son implication présumée dans cette affaire.

Un homme de 22 ans face à la justice

Un individu âgé de 22 ans a récemment été mis en examen et placé en détention provisoire dans le cadre de l’enquête sur l’homicide de Chloé Aldrovandi. Cette jeune femme de 18 ans avait été tuée par armes à feu le 15 février dernier à Ponte Leccia, en Haute-Corse.

Le suspect n’est pas directement accusé du meurtre mais fait face à des charges de « recel de vol en bande organisée » et de « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime ». Les enquêteurs le soupçonnent d’avoir joué un rôle logistique important en transportant depuis Marseille jusqu’en Corse le véhicule volé qui a ensuite été utilisé lors de l’assassinat.

La défense conteste l’implication directe

Les avocats du mis en cause, Mes Anna-Livia Guerrini et Antoine Giudici, ont tenu à préciser la position de leur client face aux accusations. « Il est mis en examen pour des faits à la marge du dossier », ont-ils déclaré. Ils ajoutent également : « Il lui est reproché des actes préparatoires pour lesquels il n’est pas démontré qu’il avait connaissance du projet criminel ».

Une tragique méprise

L’enquête menée par la Juridiction Interrégionale Spécialisée (JIRS) de Marseille a révélé que Chloé Aldrovandi n’était probablement pas la cible visée par les tireurs. Selon les éléments recueillis, la jeune femme aurait été victime d’une méprise, les auteurs du crime cherchant en réalité à atteindre son compagnon.

Le drame s’est déroulé alors que la victime sortait d’une résidence. L’étudiante a été mortellement touchée par une quinzaine de projectiles provenant de deux armes différentes : un fusil de chasse et un pistolet de calibre 9 mm.

Des éléments matériels retrouvés

Les forces de l’ordre ont pu retrouver les armes utilisées pour commettre ce crime. Celles-ci étaient dans un état calciné, à l’intérieur d’un véhicule incendié découvert à environ vingt kilomètres de la scène du crime.

Un appel à témoins avait d’ailleurs été diffusé concernant une Peugeot 2008 qui avait été brûlée peu après les faits. C’est ce même véhicule, apparemment volé à Marseille, que le suspect aurait acheminé jusqu’en Corse.

Une onde de choc en Haute-Corse

Ce meurtre avait provoqué une vive émotion dans toute la région. Face à cet acte d’une extrême violence, les préfets de Corse et de Haute-Corse avaient publiquement condamné ce qu’ils ont qualifié de « violence impardonnable ».

L’enquête se poursuit pour identifier et appréhender tous les individus impliqués dans cette affaire, notamment les auteurs directs des tirs qui ont coûté la vie à cette jeune étudiante de 18 ans.

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