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Disparu en Corée du Sud, retrouvé en Norvège : une mère renoue avec son fils 50 ans plus tard !

L’affaire soulève des questions éthiques sur la pratique de l’adoption internationale et les droits des parents biologiques, ainsi que sur les procédures gouvernementales et institutionnelles. Voici une exploration détaillée de cette saga familiale et judiciaire qui a traversé des décennies et des frontières.

C’est un test ADN qui a permis ces retrouvailles

La quête de Choi Young-ja pour retrouver son fils, enlevé en 1975 alors qu’il était encore enfant, s’est achevée par des retrouvailles poignantes en 2023. Après de longues années de recherche, c’est un test ADN qui a finalement permis ces retrouvailles, un événement qui remet en lumière les pratiques d’adoption controversées de la Corée du Sud dans les années 1970 et 1980.

L’Associated Press a rapporté qu’elle réclame 550 millions de wons

La joie des retrouvailles est entachée par une réalité accablante. Choi Young-ja, désormais âgée de 72 ans, a entamé une bataille judiciaire contre le gouvernement sud-coréen et le Holt Childrens’s Service, la plus grande agence d’adoption du pays. Elle leur reproche d’avoir envoyé son fils en Norvège en tant qu’orphelin, alors qu’elle le cherchait sans relâche. L’Associated Press a rapporté qu’elle réclame 550 millions de wons en dommages et intérêts (environ 355 000 euros) pour le préjudice subi en raison de la disparition forcée de son enfant.

Ce cas n’est malheureusement pas isolé. Un rapport sud-coréen critique un système d’adoptions internationales qui s’est souvent déroulé au détriment de la vérification du statut réel des enfants et de l’accord de leurs parents biologiques. Le gouvernement de l’époque, dans une optique de réduction des coûts sociaux, est accusé d’avoir favorisé un processus accéléré d’adoption internationale, sans considération pour les familles d’origine.

L’histoire de Choi Young-ja met en exergue les vies bouleversées de nombreux parents qui, comme elle, ont cherché leurs enfants pendant des années. Environ 200 000 enfants sud-coréens auraient ainsi été adoptés à l’étranger depuis les années 1950, certains dans des circonstances similaires à celles de l’enlèvement du fils de Choi.

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