Chauffeur RATP agressé au cutter à Gonesse : un refus de cigarette vire au drame

La violence dans les transports en commun franciliens fait une nouvelle fois la une de l’actualité. Cette fois, c’est au tour d’un conducteur de bus d’être victime d’une attaque particulièrement brutale dans le Val-d’Oise, soulevant à nouveau des questions sur la sécurité des agents de transport public.

Une agression soudaine au terminus

Ce qui devait être un mardi matin ordinaire s’est transformé en cauchemar pour un machiniste de la RATP. Alors qu’il se trouvait au terminus Gonesse – Fontaine Cypierre – ZI, aux alentours de 6h45, un individu l’a approché pour lui demander une cigarette.

Face au refus du chauffeur, la situation a rapidement dégénéré. L’agresseur a sorti un cutter et a porté un coup au niveau de l’abdomen du conducteur, avant de prendre la fuite précipitamment, laissant le machiniste blessé.

Prise en charge médicale et réaction de la RATP

Suite à cette violente agression, le conducteur a dû être transporté à l’hôpital pour y recevoir des soins. « Le conducteur blessé a été soigné à l’hôpital pour une plaie au ventre puis a été pris en charge par son encadrement », a précisé la RATP dans un communiqué.

L’entreprise de transport public n’a pas manqué d’exprimer sa solidarité envers son employé. La direction a fermement condamné cet acte de violence qu’elle qualifie d’intolérable, en déclarant : « La RATP se montre solidaire de son agent et condamne avec la plus grande fermeté cet acte de violence intolérable ».

Par ailleurs, l’entreprise a assuré qu’elle soutiendrait pleinement son agent « dans toutes ses démarches, dont le dépôt de plainte ».

Intervention des forces de l’ordre

Immédiatement après l’incident, les forces de l’ordre et les agents de sécurité spécialisés ont été mobilisés. La police nationale ainsi que les membres du Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) se sont rendus sur les lieux pour constater les faits et débuter les investigations.

Suspect toujours recherché

Malgré l’intervention rapide des forces de l’ordre, l’agresseur n’a pas pu être appréhendé dans l’immédiat. En effet, au lendemain de l’agression, l’auteur des faits restait introuvable. Plus de 24 heures après l’incident, les recherches se poursuivaient sans que le suspect ait pu être localisé.

Cette agression s’inscrit dans un contexte préoccupant de montée des actes violents contre les personnels des transports publics, soulevant des interrogations sur les mesures de protection à mettre en œuvre pour garantir leur sécurité.