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Brochettes mal cuites : ils se retrouvent avec des parasites cérébraux

 Aux États-Unis, une famille a fait une rencontre inattendue avec des parasites après avoir savouré des brochettes d’ours. Cet incident culinaire a conduit les autorités sanitaires à rappeler des précautions essentielles en matière de consommation de viande de gibier sauvage. Plongeons ensemble dans les détails de cet événement hors du commun.

Quand les brochettes font tourner la tête

L’affaire remonte à l’année 2022 et a récemment trouvé son épilogue. Après avoir partagé un repas familial autour de brochettes issues de viande d’ours, trois membres d’une famille américaine ont commencé à souffrir de fièvre, de douleurs musculaires intenses et de gonflements autour des yeux. Si l’on pourrait croire à une simple intoxication alimentaire, la réalité s’est avérée bien plus grave. Effectivement, en moins de trois semaines suivant ce repas, deux des membres atteints furent admis à l’hôpital, victimes de parasites s’étant ancrés dans leurs cerveaux.

La cuisson, un rempart à ne pas négliger

Le gibier en cause avait été abattu au Canada par un trappeur qui prétendait avoir éliminé tout risque parasitaire et avait même pris la précaution de congeler la viande pendant 45 jours. Cependant, cet incident met en lumière une vérité importante : la congélation ne garantit pas l’élimination de tous les parasites et la cuisson s’impose comme la méthode la plus sûre. Le Centre américain de contrôle des maladies (CDC) a rappelé que « concernant la consommation de viande de gibier sauvage, une cuisson appropriée est le seul moyen fiable de tuer les parasites ».

Après avoir identifié la source de l’infection, les médecins ont traité les patients avec de l’albendazole, un médicament efficace contre ce type de parasites. Le personnel de santé a expliqué que ce traitement empêche le parasite d’absorber le sucre vital à son énergie, menant ainsi à sa mort. Bien que trois membres de la famille aient montré des symptômes, six personnes au total avaient été infectées, certaines n’ayant même pas consommé de la viande mais ayant simplement été en contact avec elle.

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