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164 mobiles interceptés en prison !

Une opération d’envergure baptisée « Prison Break » a récemment fait les gros titres. Retour sur une saisie exceptionnelle qui rappelle l’ingéniosité et la persévérance du milieu carcéral pour contourner les règles.

Le coup de filet a abouti à la saisie de près de 164 appareils

Cette opération digne d’un scénario de série télévisée a permis de mettre au jour un vaste réseau de télécommunications clandestines au sein de l’administration pénitentiaire française. Le coup de filet a abouti à la saisie de près de 164 appareils mobiles, dont 88 de taille réduite et conçus pour déjouer les systèmes de détection des établissements pénitentiaires.

Selon le parquet de Paris, cette perquisition inopinée a mobilisé plus de 500 gendarmes et permis d’auditionner environ 200 détenus. Des sommes d’argent substantielles ont également été découvertes : environ 70 000 euros en espèces et 14 000 euros sur un compte bancaire, témoignant de la lucrativité des activités illégales orchestrées depuis l’intérieur des cellules.

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Leur distribution en France était assurée par le fournisseur Oportik

Les mobiles confisqués s’avèrent être des modèles particulièrement compacts, conçus pour passer inaperçus lors des contrôles de routine. Il a été rapporté que ces dispositifs étaient commercialisés comme étant indétectables par les portiques de sécurité. L’origine de ces gadgets technologiques a été tracée jusqu’à une compagnie chinoise, et leur distribution en France était assurée par le fournisseur Oportik, qui a depuis cessé ses activités.

L’ampleur des infractions commises via ces téléphones est telle que le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire. Les charges retenues vont de l’administration d’une plateforme favorisant les transactions illicites à la participation à une organisation criminelle. Deux personnes soupçonnées d’être des maillons clés du réseau ont été mises en examen et placées en détention provisoire.

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Cette affaire met en évidence non seulement la circulation clandestine de marchandises dans les prisons, mais elle soulève aussi la question de la sécurité et de l’efficacité des mesures de prévention en place. Alors que l’enquête continue sous la houlette d’un juge d’instruction, le système carcéral français se trouve confronté à l’ingéniosité des réseaux criminels et à la nécessité de renforcer ses protocoles de sécurité.

Pour conclure, « Prison Break » n’est pas seulement le titre d’une fiction populaire, mais désormais le synonyme d’une réalité judiciaire qui marque les esprits et qui souligne la persistance des défis sécuritaires au sein des structures pénitentiaires.

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