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Un retraité pris dans un cauchemar administratif doit payer pour une fraude à sa plaque d’immatriculation !

Dans les tréfonds des méandres administratifs, l’histoire de Jean-Paul Miegemolle émerge comme un récit kafkaïen. Propriétaire d’une fourgonnette Citroën 2 CV hors d’usage depuis des années et stationnée sur son terrain, ce retraité de 78 ans résidant à Muret se retrouve face à un casse-tête des plus modernes : l’usurpation de plaque d’immatriculation. Ce problème, qui peut sembler anodin au premier abord, entraîne pour Jean-Paul une série de péripéties dignes d’un roman policier, mais dont l’issue reste incertaine.

« Le capot est enlevé, là-bas derrière il manque une roue »

L’intrigue commence en novembre 2023, lorsque notre protagoniste reçoit une amende pour stationnement gênant à Paris, une ville qu’il n’a pas fréquentée depuis ses 20 ans. « Paris, j’y suis passé, à la gare de l’Est, pour le service militaire. Depuis mes 20 ans, je n’y suis plus passé », relatait-il à BFMTV, exprimant sa stupéfaction face à cette accusation infondée.

Le mystère s’épaissit lorsque l’on découvre que sa fourgonnette est en fait immobilisée et ne peut être la source de ces contraventions. « Le capot est enlevé, là-bas derrière il manque une roue », décrit-il, illustrant l’immobilisme de son véhicule. Jean-Paul devient malgré lui la victime d’une usurpation de sa plaque minéralogique, et reçoit l’année suivante six nouvelles amendes pour un total de 425 euros.

« Je dois faire un recommandé avec des pièces justificatives »

« Je dois faire un recommandé avec des pièces justificatives, avec des témoignages, avec ceci, avec cela. On n’en finit plus », se lamente-t-il, partageant sa lassitude face à un combat bureaucratique qui semble interminable. Le retraité confie également ses craintes à La Dépêche, redoutant une possible arrestation pour un délit de fuite après un accident grave.

Pierre Chasseray, délégué syndical de l’association 40 millions de consommateurs, soulève un point alarmant: réaliser une usurpation d’identité est un jeu d’enfant. « On peut se rendre chez n’importe quel cordonnier demander une plaque d’immatriculation avec les lettres et numéros de notre choix et doubles la plaque de quelqu’un d’autre », explique-t-il à BFMTV.

En dépit de ses efforts pour faire annuler les contraventions, Jean-Paul demeure impuissant face à cette situation. Non seulement il ne peut vendre son véhicule, mais il ne peut pas non plus l’emmener au contrôle technique pour obtenir une nouvelle immatriculation, vu son état.

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