Un postier au tribunal suite à des récits terrifiants de plusieurs femmes !
Un postier de 44 ans fait face à des accusations effroyables qui secouent la quiétude habituelle de la région. Décrit comme un « beau gosse séducteur attentionné, gentil au tempérament volcanique » par certains, cet homme se retrouve au cœur d’un procès où plusieurs voix s’élèvent pour crier à l’injustice subie.
Des intentions sordides
Les faits remontent à octobre 2018, lorsqu’une jeune femme de 25 ans dépose une plainte contre ce postier, identifié comme Seriman D., pour tentative de viol. La rencontre initiale semblait anodine : une approche dans la ville de Gennevilliers où un numéro de téléphone est échangé. Toutefois, l’histoire prend une tournure malheureuse quand, malgré la révélation de son statut relationnel et le rejet des avances de l’homme, la plaignante se trouve contrainte d’accepter son aide pour rentrer chez elle. Une aide qui se mue en piège, Seriman D. déviant de l’itinéraire pour l’amener dans un lieu isolé avec des intentions sordides.
La rapidité d’action de la jeune femme lui permet d’échapper à une situation plus tragique encore. Les autorités, après son témoignage, arrêtent l’accusé qui, face aux enquêteurs, admet certains actes tout en niant la tentative de viol. Cependant, une vérification de son téléphone révèle un schéma répétitif, impliquant des victimes variées, dont des mineures, rapportant des agressions aux circonstances similaires.
Un profil psychologique troublant
L’examen de l’accusé par des experts laisse entrevoir un individu au profil psychologique troublant, marqué par un égocentrisme prononcé, une froideur affective et un talent certain pour la séduction. Ces attributs auraient servi à attirer ses victimes, profitant de la vulnérabilité de certaines. L’utilisation de sa voiture, une BMW, est citée comme un leurre pour initier le contact avec ces jeunes femmes, selon ses propres mots, car « sinon elles ne te calculent même pas ».
Le procès, s’étendant jusqu’au 1er juin, pourrait se conclure par une peine allant jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle pour l’accusé, qui persiste à nier les faits en dehors des aveux partiels formulés lors de son arrestation. Le dénouement de cette affaire pèsera lourd, non seulement dans le destin de cet homme mais également dans la quête de justice des victimes présumées, en attente de reconnaissance et de réparation pour le tort causé.