Un passager égare son téléphone à bord : le pilote craint l’explosion et décide d’atterrir d’urgence !
Un incident impliquant un téléphone portable perdu a mis en lumière les mesures de sécurité strictes et les risques associés aux appareils électroniques à bord des avions.
Le vol a été brusquement interrompu
C’est un Boeing 777-300, fierté de la flotte d’Air France, qui a vécu une aventure peu commune. Alors que l’appareil s’élançait dans le ciel, reliant Orly à Pointe-à-Pitre, le vol a été brusquement interrompu. Un passager, après avoir fouillé fébrilement ses poches et son siège, a signalé la perte de son téléphone portable. Si perdre son appareil peut sembler banal au premier abord, les implications en haute altitude sont bien différentes. Après une heure de vol, la décision fut prise : faire demi-tour et atterrir d’urgence.
Ce n’est pas la première fois que de tels événements surviennent. Un mois plus tôt, le 7 février, une situation similaire s’était produite sur un vol de la même compagnie en direction de Fort-de-France. Le coupable ? Un téléphone glissé malencontreusement dans la soute.
La priorité est de sécuriser l’avion
Derrière ces incidents, c’est la menace potentielle des batteries au lithium qui motive la prudence de l’équipage. Ces batteries, omniprésentes dans nos appareils électroniques du quotidien, peuvent, en cas de dysfonctionnement, provoquer des incendies dévastateurs à bord.
Les protocoles de sécurité aérienne sont clairs : lorsqu’un appareil électronique n’est plus sous contrôle, la priorité est de sécuriser l’avion et ses occupants en atterrissant au plus vite. Malgré les désagréments subis, les passagers ne sont pas impactés financièrement par ces décisions, mais le retard accumulé reste un inconvénient notable.
Les retours forcés au point de départ ne sont pas rares dans le ciel. Ce ne sont pas uniquement les téléphones qui en sont la cause ; le 16 février, par exemple, un avion a rebroussé chemin après avoir découvert qu’il transportait des passagers qui n’étaient pas les bons.