Un nonagénaire prend son vieil ami pour un cambrioleur et le tue !
Dans la tranquillité apparente de la Loire, un drame a récemment secoué la petite commune de Saint-Joseph. Un octogénaire reclus et amateur d’armes a tragiquement mis fin aux jours d’un ami, avant de périr dans l’incendie qu’il avait lui-même provoqué. Cet épisode tragique soulève des questions sur la méprise fatale qui a conduit à un tel dénouement. Penchons-nous sur cette affaire qui a bouleversé toute une communauté.
Un acte désespéré
Selon les informations relayées par le parquet de Saint-Étienne, les circonstances de la mort des deux hommes se précisent. Les enquêtes approfondies et les autopsies ont révélé que l’homme de 90 ans avait abattu son ami de 78 ans d’un tir de carabine. L’aîné, connu pour sa passion pour les armes et ses convictions survivalistes, a ensuite mis en scène un incendie dans son propre domicile avant de se blesser gravement. Ce dernier acte désespéré ne lui a toutefois pas été fatal directement, puisqu’il a succombé à un arrêt cardiaque, exacerbé par ses blessures et l’état de santé précaire dans lequel il se trouvait.
Une tournure dramatique
Le procureur David Charmatz a évoqué la possibilité que le nonagénaire ait confondu son ami avec un cambrioleur. Une hypothèse qui semble plausible vu le contexte et le profil du tireur, mais qui restera à jamais sans confirmation. La visite de routine qu’effectuait la victime chez l’octogénaire a pris une tournure dramatique, terminant leur amitié de la plus tragique des manières.
Au vu des éléments récoltés et de la personnalité de l’homme armé, les autorités ont pris des précautions particulières. Des démineurs ont été dépêchés sur les lieux pour sécuriser la maison isolée et permettre aux enquêteurs de mener à bien leur travail. Cette prudence supplémentaire a été dictée par le profil unique de l’occupant, décrit comme un ancien militaire survivaliste.