Un mort et un blessé dans une salle de sport à Paris pendant une séance de cryothérapie !
Dans une salle de sport du 11e arrondissement de Paris, le destin a tragiquement frappé. Lundi dernier, vers 18h20, une employée et une cliente ont été victimes d’un accident mortel lors d’une séance de cryothérapie. Selon les informations recueillies, la première a succombé, tandis que la seconde lutte pour sa vie à l’hôpital. Des sources proches de l’enquête indiquent qu’une fuite d’azote dans la cabine de cryothérapie serait à l’origine de cette intoxication.
L’azote, un gaz incolore et inodore
Pour faire la lumière sur ces événements tragiques, une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte. Le commissariat du 11e arrondissement s’est vu confier cette tâche, en coopération avec l’inspection du travail. L’autopsie et des analyses toxicologiques pourraient révéler les circonstances exactes de la mort survenue pendant cette séance qui promettait bien-être et détente.
Trois autres personnes ayant prodigué les premiers soins aux victimes ont également nécessité une prise en charge médicale, sans pour autant que leur vie soit en danger. Cet incident met en lumière les risques liés à l’azote, un gaz incolore et inodore, qui peut engendrer une diminution de l’oxygène dans l’air et provoquer des intoxications.
Un événement tragique
Des témoins sur les lieux ont observé l’arrivée des secours et l’évacuation du corps, couvert d’un drap blanc, renforçant ainsi la gravité de la situation. Un témoin, habitué de la salle mais non-pratiquant de la cryothérapie, a exprimé ses appréhensions concernant cette pratique, souvent vantée pour ses supposés bienfaits.
La cryothérapie, connue pour ses traitements par le froid, est de plus en plus prisée, autant par les athlètes de haut niveau que par le public en quête de soins innovants. Toutefois, cet incident rappelle l’importance de la réglementation dans ce domaine. La justice a précédemment statué que la cryothérapie devrait être exclusivement pratiquée par un professionnel médical, sous peine d’être considérée comme exercice illégal de la médecine.