Actualités Société / Faits Divers 

Un leader présumé du redoutable gang de la Brise de mer exécuté en plein jour !

Dans les ruelles étroites et chargées d’histoire de Bastia, une onde de choc a traversé la communauté insulaire ce samedi matin. Un éminent membre du milieu criminel vient de tomber sous les balles, ravivant le spectre d’une vendetta sans fin. Cet assassinat n’est pas un fait divers comme les autres ; il marque un nouveau chapitre sombre dans l’annale du crime organisé en Corse. Plongeons dans les détails de cette tragédie qui a éclipsé le calme habituel de cette ville corse.

La victime a été touchée mortellement

Les faits se sont déroulés en plein jour, peu avant 8 heures du matin, lorsque Robert Moracchini, figure connue de la pègre et fondateur présumé de la redoutée bande criminelle corse de la « Brise de mer », a été abattu de plusieurs balles. La victime a été touchée mortellement, recevant neuf impacts de balles, dont cinq dans la tête et quatre dans le corps. Selon les informations recueillies sur place, cinq étuis de calibre 9 mm ont été retrouvés à proximité du corps sans vie de Moracchini. Les autorités, arrivées rapidement sur les lieux, ont malheureusement dû constater la brutalité de l’acte : aucun survivant, aucun témoin direct, les auteurs ayant pris la fuite dans un quartier dépourvu de vidéo-protection. Le parquet de Bastia a ouvert une enquête pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs.

Autre nouvelle insolite :   Un faux client dérobe en un éclair deux montres de luxe dans une bijouterie d'une valeur de...

Une guerre interne sanglante

Âgé de 65 ans, Robert Moracchini n’était pas un inconnu pour les services de police. Il était considéré comme l’un des membres influents de la « Brise de mer », un groupe criminel qui a vu le jour dans les années 1980 et a régné sur diverses activités illicites telles que les braquages, les jeux clandestins et l’exploitation de boîtes de nuit. Une série d’assassinats au sein de cette même organisation avait déjà fait les gros titres dans les années 2000, éliminant progressivement ses têtes de pont dans une guerre interne sanglante.

Cet homicide est le cinquième à secouer la Corse depuis le début de l’année, soulignant une problématique de violence qui persiste malgré les efforts des autorités. Le préfet de Corse, dans un rapport récent, a confirmé cette triste réalité en indiquant que l’ile de beauté présentait le taux d’homicides et de tentatives d’homicides le plus élevé de France.

Articles similaires