Un ado de 18 ans se prend pour Spider-Man : il s’accroche au RER en quête d’adrénaline et…
Le phénomène du « train surfing » consiste à s’accrocher à l’extérieur d’un train en mouvement. Il vient de frapper à la porte de la capitale française, soulevant des questions de sécurité publique et des interrogations éthiques sur la recherche de sensations fortes.
Interpellé et placé en garde à vue
Un jeune homme de 18 ans a été interpellé en plein « RER surfing », cette activité qui consiste à s’accrocher à l’extérieur d’un train en mouvement.
Selon des sources policières relayées par l’AFP, l’incident qui a eu lieu à Neuilly-Plaisance en Seine-Saint-Denis a conduit à une garde à vue pour mise en danger de la vie d’autrui.
La police a déclaré que le jeune « a pris des risques pour lui et pour autrui » en se livrant à cette activité périlleuse.
Les faits ont été révélés au grand jour par le biais d’une vidéo intitulée « RER surfing », publiée sur Facebook.
Le clip, visionné près de 500 000 fois, montre deux jeunes s’accrochant à l’extérieur d’un RER A et se filmant avec un smartphone entre les gares de Neuilly-Plaisance et Val-de-Fontenay.
Ce geste a suscité une vive réaction de la RATP qui a condamné fermement ces actes et a engagé des démarches auprès des autorités compétentes.
Le « train surfing », une tendance mondiale aux conséquences graves
Ce n’est pas la première fois que la capitale est témoin de telles acrobaties.
Fin juillet, un événement similaire s’était produit lorsque un cascadeur avait tenté de sauter sur le toit du métro parisien, heureusement sans incident majeur.
Cependant, les conséquences peuvent être dramatiques, comme ce fut le cas en 2010 à Lyon, où une jeune femme a failli perdre la vie dans des circonstances similaires.
À l’échelle internationale, en Russie notamment, le train surfing a déjà entraîné de nombreux décès.
Cet incident soulève incontestablement des problématiques relatives à la sécurité des transports et aux comportements irresponsables encouragés par la recherche de la viralité sur les réseaux sociaux.
La question demeure : comment dissuader de telles actions imprudentes et protéger à la fois ceux qui les réalisent et le public ?