Roissy : cette touriste cherche sa chienne depuis une semaine dans l’aéroport
Une touriste tchèque s’est engagée dans une quête poignante pour retrouver sa chienne. Voici l’histoire d’un amour inconditionnel, confronté à l’immensité d’un aéroport parisien.
« J’espère qu’on va la retrouver »
Sur le tarmac de l’aéroport de Roissy, un événement peu commun a perturbé le quotidien des voyageurs et du personnel. Amalka, un chien affectueux et aventurier, s’est volatilisé dans les méandres de l’aéroport. Son humanité désemparée, Míša, a partagé son affliction : « J’ai finalement eu accès. Nous allons avec Carine (employé Air France) dehors pour chercher Amalka. On croise les doigts. J’espère qu’on va la retrouver. » L’incident initial, qui semble relever d’un atterrissage pour le moins houleux, a libéré la créature canine alors qu’elle était encore prisonnière de sa cage.
« Elle ne s’est jamais retrouvée dans un environnement si bruyant »
L’histoire d’Amalka, partagée sur les toiles numériques, a suscité une vague d’émotions parmi les internautes. Míša s’est livrée sur la difficulté de l’approche : « Je me suis approchée d’elle très gentiment, je l’ai appelée par son nom, mais c’est tellement de pression pour elle… Elle ne s’est jamais retrouvée dans un environnement si bruyant. » L’angoisse transperce les mots de la propriétaire, qui espère encore un dénouement heureux.
Face à cette triste saga, la compagnie aérienne impliquée n’est pas restée de marbre. Selon leur communication, des mesures actives ont été prises : « Des battues régulières sont organisées en présence de la cliente (y compris la nuit) et des affiches ont été installées dans plusieurs zones pour sensibiliser les personnels de l’aéroport à cette situation. » Un soutien logistique et moral est donc apporté à cette passagère dont le voyage ne s’est pas du tout déroulé comme prévu.
La mésaventure de Míša et Amalka a touché les cœurs bien au-delà des pistes de Roissy. Entre solidarité et compassion, le soutien se manifeste tant dans les couloirs de l’aéroport que sur les réseaux. Pendant ce temps, la touriste, ancrée dans une attente interminable, laisse éclater sa détresse : « Je suis déprimée parce que ça fait une semaine que je vis à l’aéroport et je n’ai toujours pas mon chien. » La compagnie Air France, consciente de l’étendue de la situation, a pris la décision de couvrir ses frais d’hôtel durant les recherches.
La quête pour retrouver Amalka continue, oscillant entre espoir et désolation.
