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« Rentrez chez vous sale dromadaire » : un gérant de magasin accuse une femme d’injures racistes

Dans un monde où les inégalités et les discriminations persistent malheureusement, un incident récent vient rappeler l’importance d’une vigilance constante contre toutes les formes de racisme. Au cœur de l’Oise, le comportement inacceptable d’un gérant de magasin a non seulement choqué une cliente mais aussi provoqué une onde de choc au sein de la société française.

Ces mots auraient été lancés par le gérant du magasin à la cliente

L’affaire s’est déroulée dans la tranquille ville de Beauvais, où Aïda, une aide-soignante dévouée, a été confrontée à une situation déplorable. Suite à un conflit sur le prix d’un article, les choses ont pris une tournure raciste que personne n’aurait pu anticiper. « Rentrez chez vous sale dromadaire », ces mots auraient été lancés par le gérant du magasin à la cliente, selon ses déclarations au Courrier Picard. Une altercation qui a exposé la laideur du racisme en plein jour et devant une trentaine de témoins.

Le gérant n’aurait pas nié les accusations

L’entreprise concernée n’a pas tardé à exprimer son indignation. Anthony Giron, PDG de B&M France, a fermement condamné les propos du gérant, déclarant au Parisien que ces mots étaient « contraire à nos valeurs ». L’enseigne qui se veut diversifiée tant parmi les salariés que sa clientèle, a adressé une lettre et une mise en demeure au responsable du magasin. Selon le PDG, le gérant n’aurait pas nié les accusations et la seule riposte envisageable de la part de la franchise reste une possible rupture de contrat, dépendant des conclusions de l’enquête en cours.

Aïda, la cliente offensée, a fait le choix de ne pas laisser cet acte impuni et a porté plainte. Ce geste a été une première pour l’entreprise, qui attend désormais les résultats de l’enquête et la réponse de la justice. Si une condamnation venait à être prononcée, cela pourrait changer la donne quant à la relation contractuelle avec le gérant incriminé. « S’il y a condamnation, peut-être que la musique sera différente », a indiqué Anthony Giron, qui souligne le devoir de respecter l’image de l’entreprise et l’importance du service client.

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