Quid de cette épidémie d’évanouissements dans des collèges ?

Depuis septembre dernier, plus de 200 adolescents mexicains n’ayant aucun lien entre eux ont perdu connaissance. Un mystère encore non élucidé…

Les 200 adolescents mexicains qui se sont évanouis depuis le mois de septembre à travers le Mexique ont-ils perdu connaissance à cause d’une intoxication, d’une fuite de gaz, ou d’effets d’une drogue inconnue…

Ces pertes de conscience soudaines sont parfois accompagnées de maux de tête, de convulsions, de vomissements.

Les pertes de connaissance se sont multipliées

Le 23 septembre dernier, une adolescente de 12 ans s’est évanouie sans raison apparente dans son collège de Tapachula, au sud-est du pays.

Au cours de la journée, les pertes de connaissance se sont multipliés.

« Dix autres enfants sont touchés et 22 signalent des symptômes inhabituels, comme des vomissements et des maux de tête », avait relayé TF1.

Sur place, les médecins expliquent que les collégiens auraient souffert d’une crise de panique.

Début octobre, 68 élèves d’un autre collège d’une autre ville se sont évanouis ou ont eu des étourdissements. Quatre jours plus tard, de nouveaux cas ont été recensés à Tapachula.

Au total, 227 enfants de six collèges et quatre États différents ont subi cette inexplicable série de malaises.

Serait-ce une hystérie collective ?

L’enquête réalisée par les autorités mexicaines n’a révélé aucune maladie bactérienne rare, aucune fuite de gaz, aucune drogue, aucun Covid-19, aucun empoisonnement…

Après plusieurs mois de recherches, le Docteur Robert Bartholomew, professeur de psychologie à l’université d’Auckland en Nouvelle-Zélande, a expliqué dans Business Insider, que ces évanouissements en série pourraient être le résultat d’une « hystérie collective ».

Et de préciser : « C’est un phénomène psychologique rare où une personne présente un comportement inattendu comme des évanouissements, des cris ou des convulsions. Des symptômes que d’autres à proximité reproduisent involontairement ».

Le problème est que les adolescents concernés étaient distants de plusieurs kilomètres les uns des autres.

Selon Robert Bartholomew, cette hystérie collective pourrait s’être répandue « via internet et les réseaux sociaux ». 

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