Quatre séismes en 72 heures à Vannes !
Vannes, en Bretagne, s’est trouvée confrontée à une série de secousses sismiques qui défient la tranquillité habituelle de la région. Rarement secouée par des tremblements de terre significatifs, cette suite de quatre séismes en trois jours suscite des interrogations aussi bien chez les habitants que chez les experts en géologie.
L’épicentre, établi à une profondeur de 5 km
La matinée du dimanche 6 octobre 2024 a commencé avec une nouvelle vibration sous les pieds des Vannetais. À 8h19 précisément, un séisme de magnitude 2,6 a été détecté non loin du cœur de la ville, accentuant la série de phénomènes sismiques entamée deux jours plus tôt. L’épicentre, établi à une profondeur de 5 km, a été localisé à proximité immédiate de l’agglomération.
Les habitants répartis dans les environs ont ressenti différemment cette secousse : certains ont entendu un double bruit sourd, d’autres ont nettement perçu la secousse. Les données, fournies par l’Organisation scientifique indépendante EMSC, viennent confirmer la réalité de ces événements sismiques que le Réseau national de surveillance sismique (RENASS) a également révisé et confirmé.
« Les petits séismes ne sont pas inédits ici, mais en voir quatre en trois jours, c’est surprenant »
Cette région, généralement épargnée par de tels événements, observe donc avec une certaine appréhension cette série sismique. Cette accumulation de petits tremblements, bien que de faible intensité, n’est pas commune : « Les petits séismes ne sont pas inédits ici, mais en voir quatre en trois jours, c’est surprenant », révèle un résident de Vannes. Cette remarque illustre le sentiment général d’étonnement et d’incertitude qui commence à s’installer parmi la population.
En réponse à la situation, des mesures de précaution ont été prises, notamment la fermeture d’un bâtiment au centre-ville de Vannes suite aux dernières secousses du dimanche. Bien que le risque sismique soit considéré comme faible à modéré dans cette partie de la France, la situation actuelle soulève la question de la préparation face à d’éventuels séismes plus conséquents.
