Prénom controversé : l’état civil rejette le choix “diabolique” de ces parents
Un tribunal de Rostock en Allemagne a récemment interdit à des parents de donner le prénom « Lucifer » à leur nouveau-né. Ce choix, perçu comme original par les parents, a été jugé incompatible avec le bien-être futur de l’enfant. Selon la législation allemande, les prénoms pouvant nuire à l’intégration sociale ou exposer l’enfant au ridicule peuvent être refusés.
Les enjeux d’un prénom controversé
Cette décision souligne la responsabilité parentale dans le choix des prénoms. « Lucifer », souvent associé à des connotations négatives, a été considéré comme préjudiciable pour l’enfant. Si certains pays, comme la France, offrent une grande liberté dans ce domaine, des refus notables comme ceux des prénoms « Nutella » ou « Titeuf » montrent que des limites existent pour protéger les enfants.
Dans d’autres régions, comme le Danemark, une liste de prénoms préapprouvés simplifie les démarches. Aux États-Unis, certains parents n’hésitent pas à débourser jusqu’à 28 000 euros pour faire appel à des « nommeuses d’enfants professionnelles », des consultants spécialisés dans la recherche de prénoms uniques.
Quelles alternatives ?
Pour ceux qui recherchent un prénom aux connotations sombres sans pour autant franchir la ligne rouge, des alternatives existent. Par exemple, en 2023, le prénom « Hadès » a été accepté par un juge des affaires familiales du tribunal de Saint-Malo. Ce prénom, issu de la mythologie grecque et associé au dieu des enfers, n’a pas suscité le même rejet que « Lucifer ».
Un débat universel
L’affaire « Lucifer » met en lumière les tensions entre liberté parentale et responsabilité sociale. Derrière chaque prénom se cache un équilibre délicat entre originalité et bien-être de l’enfant. Ce débat, qui traverse les frontières, rappelle que le choix d’un prénom est bien plus qu’une simple formalité administrative.