Paris : ses visites les plus insolites !
Paris, la ville lumière, est connue pour ses monuments emblématiques, ses charmantes rues et son ambiance romantique. Mais au-delà de cette image de carte postale, la capitale française a été le théâtre d’événements pour le moins étranges et fascinants. Laissez-nous vous emmener dans les méandres de l’insolite avec ces histoires parisiennes qui sortent de l’ordinaire.
Un jeune crocodile du Nil dans les profondeurs obscures sous le Pont Neuf
Imaginez la surprise de deux égoutiers qui, en 1984, découvrent non pas les rats habituels, mais un jeune crocodile du Nil dans les profondeurs obscures sous le Pont Neuf. Le reptile, surnommé Éléonore, fut finalement capturé par les pompiers de Paris et connut une destinée heureuse, passant de l’aquarium de Vanves à la Ferme aux Crocodiles de Pierrelatte. Aujourd’hui, elle y vit sereinement, loin de l’atmosphère confinée des égouts parisiens.
Le Siège de Paris par l’armée prussienne de 1870-1871 a transformé les habitudes culinaires des Parisiens. Le rationnement poussant à l’ingéniosité, les restaurants de l’époque présentaient des menus exotiques avec viandes de kangourou, d’antilope, de zèbre et même de chameau. Mais l’anecdote la plus marquante reste probablement la consommation des éléphants Castor et Pollux du Jardin d’Acclimatation, symbole de la désespération face à la famine.
Le coup de canon de midi au Palais Royal
Entre 1786 et 1911, un événement quotidien rythmait la vie des parisiens : le coup de canon de midi au Palais Royal. Fruit de l’ingéniosité d’un horloger, ce canon en bronze se déclenchait grâce à une mèche enflammée par la concentration des rayons du soleil. La précision de l’événement donna naissance à l’expression « midi pétante », utilisée pour indiquer une ponctualité exemplaire.
Au milieu du XIXe siècle, le poète romantique Gérard de Nerval, dans un élan d’excentricité, avait pris l’habitude de promener son homard en laisse dans les jardins du Palais Royal. Il défendait son choix en questionnant la normalité que représentent les autres animaux de compagnie comme les chiens ou les chats. Cette singularité a marqué les esprits, bien que la fin de l’histoire de Nerval fut malheureusement tragique.
La surprise fut de taille en 1972 lorsqu’un vétérinaire découvrit qu’un animal confondu avec un chien errant dans le parc Monceau n’était autre qu’un loup. L’étrange compagnon, confié à un propriétaire qui croyait détenir un chien, avait échappé à toute identification jusqu’à cette révélation inattendue. Cet incident illustre bien comment même une ville aussi moderne que Paris peut être le théâtre d’anecdotes animalières insolites.