Paris : le Musée Cognacq-Jay, scène d’un braquage digne d’un film hollywoodien !
Au cœur de Paris, le musée Cognacq-Jay, abritant une somptueuse collection d’œuvres du XVIIIe siècle, a été le théâtre d’une attaque d’une violence inouïe, évoquant les braquages les plus audacieux du grand écran.
Quatre tabatières ornées d’or et enrichies de diamants.
Mercredi matin, le calme du IIIe arrondissement de Paris a été brutalement troublé par un événement aussi soudain qu’inattendu. Le musée Cognacq-Jay, connu pour sa collection d’art du Siècle des Lumières, s’est retrouvé sous le feu des projecteurs pour une raison bien moins culturelle. Selon des sources internes, quatre individus ont pénétré dans le musée avec une détermination glaciale. Armés de battes de base-ball et de haches, ils n’ont pas hésité à briser des vitrines pour s’emparer de trésors inestimables : quatre tabatières ornées d’or et enrichies de diamants. Les suspects, cagoulés, ont pris la fuite sur deux scooters, emportant avec eux un butin estimé à environ un million d’euros.
Au-delà de la valeur matérielle des objets dérobés, c’est un pan d’histoire et de raffinement qui a été atteint. L’exposition « Luxe de poche, petits objets précieux au siècle des Lumières » mettait en lumière l’importance des accessoires dans l’art de vivre du XVIIIe siècle. Ces objets, bien plus que de simples artefacts, racontaient les histoires intimes et les expressions de richesse d’une époque révolue. Le musée a, dans l’urgence, fermé ses portes au public, laissant une note d’excuse pour les visiteurs venus admirer les précieuses collections.
Une attaque brutale
Le musée Cognacq-Jay est l’incarnation de la passion d’Ernest Cognacq et de son épouse Marie-Louise Jaÿ, fondateurs de la célèbre Samaritaine. Cette collection d’art européen, soigneusement assemblée entre 1895 et 1925, témoigne de leur dévouement pour l’art et l’histoire. La Ville de Paris qui, depuis la disparition d’Ernest Cognacq en 1928, a hérité de cet ensemble remarquable, se retrouve aujourd’hui face à un défi de taille : celui de la conservation et de la protection de son patrimoine culturel face à l’audace des criminels modernes.
L’enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme (BRB), tandis que le musée et ses visiteurs doivent se remettre de cette attaque brutale qui restera gravée dans les annales des faits divers parisiens.