Panique à bord d’un Boeing Air France : les passagers sentent « une odeur de brûlé » !
Dans le ciel étoilé du transport aérien, des incidents viennent parfois perturber la tranquillité des passagers et soulever des questions sur la sûreté des géants de fer. Une mésaventure est survenue lors d’un vol Air France, transformant ce qui devait être un voyage tranquille en une situation d’urgence telle qu’elle est rarement rencontrée.
L’incident en plein ciel
Le vol AF021, qui avait quitté Los Angeles en direction de Paris, a dû modifier sa route et procéder à un atterrissage imprévu à Montréal. Cette décision a été prise après que les passagers et l’équipage ont été alertés par une odeur suspecte rappelant celle du « plastique brûlé ». Il était environ 22 heures lorsque les lumières se sont éteintes et que les systèmes de divertissement ont cessé de fonctionner, signalant que quelque chose n’allait pas.
Selon des informations rapportées par Le Parisien, le commandant de bord a informé les passagers qu’un atterrissage à l’aéroport international Montréal-Trudeau était imminent pour des raisons de sécurité. Bien que l’avion ait touché le sol sans encombre, l’évacuation qui a suivi fut loin d’être ordonnée, certains passagers décrivant des scènes de panique exacerbées par les consignes urgentes du personnel de bord.
Des passagers face à l’inconnu
Face à l’urgence, les réactions des passagers ont été diverses. Témoignant de la peur et de la confusion, plusieurs ont rapporté avoir senti une fumée, alors que d’autres ont évoqué une odeur de « plastique brûlé ». Air France, de son côté, a communiqué sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une évacuation d’urgence classique, mais plutôt d’un « débarquement rapide » pour prévenir toute complication.
Cet incident a eu pour conséquence l’accumulation de retards significatifs et un inconfort manifeste pour les voyageurs, contraints d’attendre de longues heures avant de trouver une solution de relogement ou un autre vol pour poursuivre leur trajet. La recherche de la cause exacte de cette odeur inquiétante est toujours en cours.
Ce dernier incident n’est pas isolé. Un autre problème similaire avait affecté un vol de la même compagnie deux jours auparavant, aussi à destination de Montréal pour des raisons analogues. Ces événements ont inévitablement ravivé les débats sur la sécurité des Boeing 777-200, déjà scrutée suite à plusieurs incidents dans le passé.
Air France ne manque pas de rappeler son engagement envers la sécurité de ses clients et affirme qu’une enquête exhaustive est en cours pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ces odes de « plastique brûlé ». En dépit des assurances, les passagers touchés par ces déroutements expriment leur mécontentement face au manque de communication et à l’assistance jugée insuffisante de la compagnie aérienne lors de ces situations d’urgence.