Miracle : balancée du 12ème étage, une chatte échappe à la mort
Une chatte nommée Rue a déjoué la mort, malgré une chute vertigineuse du douzième étage. Son calvaire et sa résilience soulignent la détermination des associations de protection des animaux face à des actes de barbarie, tout en révélant les lacunes judiciaires dans ce type d’affaires.
Une chute vertigineuse
Le 24 juin, dans les rues de Minneapolis, un événement traumatisant s’est produit sous les yeux de plusieurs témoins impuissants : une chatte innocente a été balancée depuis le balcon d’un immeuble, chutant de douze étages avant de s’écraser sur le sol dur d’un trottoir. Les conséquences furent graves : deux pattes brisées et une mâchoire fracturée. Mais ce jour-là, la chance semblait veiller sur la petite Rue.
La mobilisation pour une vie
Alertés, les services de la fourrière ont rapidement pris en charge la victime, confiant son destin au sanctuaire animalier Home for Life, à Stillwater. Immédiatement, un élan de solidarité s’est formé autour de Rue, l’aidant à obtenir une intervention chirurgicale en urgence. Home for Life déclare sur Facebook avoir opté pour une « procédure innovante » afin de stabiliser la mâchoire de Rue, lui permettant ainsi d’amorcer le processus de guérison.
Des soins novateurs
La technique utilisée fut peu orthodoxe mais efficace : la stabilisation des os brisés à l’aide de colles appliquées sur les canines supérieures et inférieures. La récupération s’annonce prometteuse, laissant espérer que Rue pourra bientôt profiter pleinement d’une nouvelle vie, remplie d’affection et de soins attentifs.
Une affaire controversée
Cependant, bien que Rue se porte de mieux en mieux, le traitement judiciaire de son affaire suscite la frustration. Le journal local « Star Tribune » rapporte l’absence de poursuite pénale à l’encontre de l’agresseur présumé. Faute de preuves suffisantes, la cruauté infligée à Rue restera sans conséquence pour son auteur, suscitant une onde de choc parmi les défenseurs des droits des animaux. Blair Loose, porte-parole du service de contrôle des animaux de la municipalité, a admis qu’aucun élément actuel ne permet de qualifier cela de crime, une révélation qui a profondément déçu Home for Life, qui espère néanmoins que ce cas soulignera la nécessité de protéger les animaux contre de telles brutalités.