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Metz : une avocate refusée à l’entrée du parloir en raison de son soutien-gorge

L’histoire d’une avocate nancéienne refoulée à l’entrée du centre pénitentiaire de Metz-Queuleu a mis en lumière une mésaventure peu commune. Après avoir ôté bijoux et veste, l’armature en métal de son soutien-gorge déclenche une alerte au portique de sécurité, entraînant le refus des agents de lui permettre l’accès à l’établissement. Face à cette situation, l’avocate s’est sentie humiliée et victime d’une forme de discrimination.

Le ministère de la Justice face aux failles de procédure

Le ministère de la Justice, interpellé sur l’incident, a admis que le recours au détecteur manuel électronique, qui aurait pu résoudre le problème, n’a pas été proposé comme il se doit. Cet échec dans le suivi des protocoles a été pointé du doigt, et des mesures ont été rapidement prises pour rappeler les consignes en vigueur aux responsables de la prison.

Reconnaissance et rectification

Il a été promptement rappelé à la direction de la prison de Metz les directives appropriées à suivre dans de telles circonstances. Le chef d’établissement a pris l’initiative de contacter les bâtonniers de Metz et de Nancy, assurant que ces directives seront dorénavant scrupuleusement respectées. Ces échanges visent à prévenir de futures occurrences et à maintenir une relation professionnelle respectueuse entre l’institution carcérale et les avocats.

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