Le tigre traqué en Seine-et-Marne s’avère être…
Dans le calme de la campagne de Seine-et-Marne, l’agitation s’est emparée des habitants et des forces de l’ordre à la suite d’une apparition aussi mystérieuse qu’effrayante. Un animal, d’abord pris pour un tigre en liberté, a suscité un déploiement exceptionnel de moyens. Cet événement a tenu en haleine toute une région, avant de se dénouer de façon surprenante.
La quiétude de la Seine-et-Marne a été troublée par la présence d’un animal qui, selon une riveraine, aurait toutes les allures d’un tigre. Cette dernière a immortalisé le félin en question, provoquant une mobilisation sans précédent des services spécialisés. La photo, manquant de points de repère clairs, n’a pas permis de déterminer avec exactitude la taille de la créature, contribuant à la confusion initiale.
Des empreintes trompeuses
Des traces ont été relevées près de la zone où l’animal a été signalé, mais leur analyse a conduit à une surprenante conclusion. Eric Hansen de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) a relayé que la taille des empreintes trouvées sur le sol meuble ne correspondait finalement pas à celle d’un tigre, mais à celle d’un félin d’une autre espèce.
La préfecture a alors déclaré que « la présence d’un animal de l’espèce Tigre s’avère désormais exclue ».
Les forces de l’ordre ont maintenu un dispositif de sécurité renforcé, bien que la nature exacte de l’animal soit inconnue.
Un hélicoptère a été mobilisé, doté d’une caméra thermique, ainsi que des policiers et militaires dont certains issus du Centre national des sports de la défense (CNSD) de Fontainebleau.
Malgré ces efforts intenses, l’animal n’a pas été capturé et les recherches se sont soldées par un échec selon les déclarations du sous-préfet de Torcy, Frédéric Mac Kain.
Un « chat forestier »…
Les analyses ultérieures et témoignages ont mené à la conclusion que l’animal était probablement un « chat forestier », une espèce inoffensive.
Les autorités ont allégé le dispositif de recherche et apaisé les craintes des riverains.
Le mystère de l’origine de l’animal demeure, mais la classification initiale de l’incident a été rétrogradée de menace potentielle à un sujet de curiosité locale et de soulagement général.