Le Musée de Londres adopte fièrement un pigeon déféquant comme emblème artistique !
L’oiseau familier des rues de Londres prend son envol sous un jour inattendu, devenant la nouvelle figure emblématique du London Museum. Ce n’est autre qu’un pigeon, figure omniprésente de la capitale britannique, qui a été choisi pour symboliser la dualité et l’histoire riche de la ville. Mais ce n’est pas une représentation ordinaire : l’oiseau est illustré en train de lâcher une fiente dorée, une image qui n’a pas manqué de susciter des discussions animées depuis sa révélation le 24 juillet dernier. Sharon Ament, directrice du musée, y voit une métaphore parfaite pour Londres, une ville où, depuis des millénaires, le quotidien et l’exceptionnel coexistent.
Un symbole qui crée un tollé
Cette décision audacieuse et décalée en matière d’identité visuelle ne fait pas l’unanimité. Tandis que certains louent l’originalité et la pertinence de ce choix, d’autres le critiquent, le qualifiant d’embarrassant et de gaspillage de ressources. Le pigeon, souvent considéré comme un nuisible urbain, est associé à la saleté et aux maladies dans l’esprit de beaucoup. En dépit de ces opinions mitigées, les responsables du musée apprécient le parallèle entre cet animal et les citoyens de Londres, évoquant l’idée d’intrusion dans des espaces perçus comme réservés aux humains.
Un débat houleux
L’article du London Museum évoque aussi la capacité d’adaptation du pigeon, qui se nourrit aussi bien de graines que de restes de fast food, soulignant la résilience et la flexibilité qui reflètent l’essence même de la ville. Le débat sur la représentation des pigeons recoupe des questions plus larges sur l’urbanisme et la marginalisation, certains faisant le parallèle entre le traitement réservé à ces animaux et celui subi par les sans-abri ou les migrants. En fin de compte, qu’il soit acclamé ou décrié, le nouveau logo du London Museum promet de rester gravé dans les esprits et de susciter des conversations sur la nature changeante de l’identité urbaine.