Le directeur de la prison de Tahiti dévalisé deux fois en dix jours !
Le réveil a été particulièrement amer pour le directeur du centre pénitentiaire de Nuutania, situé sur l’île paradisiaque de Tahiti. Une série de cambriolages s’est abattue sur son logis et celui de la directrice adjointe, soulevant des interrogations sur la sécurité au sein même de l’enceinte pénitentiaire.
Des bouteilles d’alcool et du matériel d’entretien
En moins de deux semaines, le directeur a vu son domicile violé à deux reprises par des cambrioleurs indélicats. Lors de la première effraction, les malfrats ont emporté des bouteilles d’alcool et du matériel d’entretien, laissant le personnel de la prison dans l’émoi. Mais ce n’était que le début, car dix jours plus tard, sous le voile de la nuit, ils ont récidivé, cette fois-ci en dérobant un kayak et un vélo électrique. Témoignage d’un certain culot, le logement de la directrice adjointe n’a pas été épargné par cette vague de larcin.
Des travaux de terrassement sur un terrain adjacent ont facilité l’accès des cambrioleurs
Ces actes délictueux ont mis en lumière les faiblesses dans la sécurisation du domaine pénitentiaire. Des travaux de terrassement sur un terrain adjacent ont facilité l’accès des cambrioleurs, qui ont profité d’une surélévation du sol pour franchir aisément la clôture du domaine. Cet incident a suscité l’alerte parmi le personnel car, selon un employé préférant garder l’anonymat, l’ampleur du domaine et la route qui le traverse rendent impossible sa sécurisation intégrale. La proximité des travaux agricoles effectués par les détenus ajoute à la complexité de la situation.
À ce jour, ni le parquet de Papeete ni la direction de la maison d’arrêt n’ont exprimé de position officielle sur ces événements. Une absence de communication qui laisse planer le doute sur les mesures qui seront prises pour renforcer la surveillance et éviter que de tels incidents ne se reproduisent. La discrétion autour de ces logements de fonction ne doit pas faire oublier l’importance de la sécurité, ni le fait que même les espaces les plus surveillés peuvent être violés.
