Le bébé arrive trop vite : une Bastiaise accouche dans le salon !
Dans les rues paisibles de Bastia, un événement aussi inattendu qu’extraordinaire a bouleversé la routine matinale du quartier du Prado. Un cri de vie, une naissance à domicile, assistée non pas par une sage-femme, mais par les vaillants sapeurs-pompiers et le personnel du Samu. Accompagnons-nous dans cette histoire qui bat au rythme des battements de cœur de la petite Nina et de sa famille.
Naissance inopinée à domicile
Imaginez la scène : un foyer ordinaire transformé en une salle d’accouchement improvisée où l’anxiété laisse place à la joie. Telle a été la réalité de la famille Ganeau en ce lundi matin. « Puis elle a perdu les eaux et les contractions se sont rapprochées d’un coup, » relate Bruno Ganeau, le père, témoignant de l’accélération soudaine de l’événement imminent. Les pompiers, alertés en urgence, ont rejoint le domicile avec le Samu, en coordination étroite avec le service maternité de l’hôpital. Le départ vers le centre hospitalier a été envisagé, mais la nature en avait décidé autrement : « Mais ils ont finalement jugé que c’était trop tard pour partir et ils ont eu raison car ma fille est née en seulement vingt minutes, » explique le père soulagé.
Une famille et des secouristes main dans la main
Le travail des sapeurs-pompiers et du Samu, dépassant leur rôle traditionnel, a été crucial pour assurer la sécurité de la mère et de l’enfant. « Ma fille et ma femme se portent bien, » se réjouit Bruno Ganeau, « Nous sommes depuis pris en charge par le service de maternité. » La reconnaissance abonde dans le cœur de cette famille, et le père tient à rendre hommage à ceux qui ont rendu cet instant possible : « Mais je tiens à remercier toutes les équipes qui nous ont accompagnés, des pompiers jusqu’à l’hôpital. Tous ont été formidables et cela doit être dit. »
Coralie et Bruno Ganeau s’apprêtent à ramener chez eux leur deuxième joyau, Nina, rejointe par sa grande sœur Jade. Un retour à la maison prévu pour ce jeudi 20 juin, avec des souvenirs impérissables gravés dans leur mémoire.