Justin Trudeau quitte son poste… et emporte un siège du Parlement avec lui !
Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, à l’aube d’un changement de garde, a offert un moment d’une rare singularité. Un départ emblématique, marqué par une touche d’humour et un symbole fort, capturé par l’objectif d’un photographe avisé et qui a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Mais qu’y a-t-il derrière cette image déjà iconique de Trudeau quittant le Parlement avec sa chaise sous le bras ? Plongeons dans les coulisses de cet événement insolite et découvrons la vérité qui s’y cache.
Un discours chargé d’émotions
En effet, dimanche dernier, Trudeau a livré un discours chargé d’émotions en prévision de son départ imminent de la tête du gouvernement canadien. Mais c’est le lendemain, lorsqu’il a quitté le Parlement, que le Premier ministre a vraiment capté l’attention. Carlos Osório, un photographe pour l’agence Reuters, a saisi un cliché de Trudeau tirant la langue à la caméra, tout en emportant son siège officiel. Cette image, publiée initialement sur plusieurs plateformes en ligne, a rapidement conquis le cœur des internautes, suscitant de nombreuses interrogations et commentaires.
Un paiement de 2 000 dollars canadiens
Suite à l’agitation provoquée par la fameuse photographie, des explications ont été fournies par différents médias, dont Le journal du Québec, éclairant la situation avec un détail important : les législateurs fédéraux ont la possibilité d’acquérir leur siège parlementaire lorsqu’ils quittent leurs fonctions. Cette pratique, qui requiert un paiement de 2 000 dollars canadiens, est une coutume peu connue du grand public, et Trudeau n’est pas le premier à en bénéficier. Son prédécesseur, Stephen Harper, avait lui aussi profité de cette option à la fin de son premier mandat.
Les sièges en question, d’une qualité remarquable, sont fabriqués en chêne robuste et revêtus de velours vert, conformément au modèle adopté par le Parlement canadien en 1992. Ces chaises symbolisent non seulement la position de pouvoir, mais également l’histoire et le service public de ceux qui les ont occupées.
Ce geste de Trudeau coïncide avec l’arrivée imminente de Mark Carney, ancien banquier central et novice en politique, qui prendra la relève en tant que Premier ministre. Élu à la tête du Parti libéral du Canada, Carney est chargé de succéder à Trudeau, qui avait annoncé sa démission en début d’année après une décennie de service. Avec des élections anticipées qui pourraient être convoquées dans les semaines à venir, le pays se prépare pour une période potentiellement instable et des changements significatifs sur la scène politique.