Insoutenable : Amandine, 13 ans, morte de faim et d’absence de soins par sa mère
L’histoire d’Amandine est celle d’une tragédie : c’est l’histoire d’une jeune fille de 13 ans maltraitée par sa mère jusqu’à en mourir…
Le drame a surgi au cœur de l’Hérault, où la jeune Amandine a vécu les derniers moments de sa vie dans des circonstances effroyables. Lorsque son père, Frédéric, a été confronté au corps sans vie de sa fille à la morgue de Montpellier, son monde s’est effondré. « J’ai failli ne pas la reconnaître », a-t-il partagé avec une douleur palpable. La mère d’Amandine et son beau-père doivent maintenant répondre de leurs actes devant la justice, accusés de tortures et de barbarie, un calvaire qui a poussé l’adolescente sur le chemin de l’agonie.
La lumière a été faite sur un enchaînement de privations et de maltraitances qui ont précipité Amandine vers une mort tragique. Les détails de l’enquête peignent le tableau d’une enfant délaissée, mal nourrie et soumise à des traitements d’une cruauté inouïe, sous le regard indifférent de son beau-père.
28 kilogrammes pour une taille de 1,55 mètre
La description médicale du sort d’Amandine est glaçante. Pesant à peine 28 kilogrammes pour une taille de 1,55 mètre, elle a rendu son dernier souffle dans un état que les médecins qualifient de « cachectique ». La crise cardiaque et la septicémie, résultant de négligences graves, ont été fatales.
La mémoire d’Amandine, victime innocente, restera gravée dans les annales judiciaires
La mère d’Amandine, Sandrine P., est maintenant confrontée aux conséquences de ses actes. L’affaire a été portée devant les assises de l’Hérault, où elle est jugée pour des crimes qui ont privé une enfant de son avenir. Le récit de cette infortune soulève des questions cruciales sur le système de protection de l’enfance, et ce que la société peut faire pour empêcher que de telles tragédies se répètent.
Ce dossier est loin d’être clos, et il incombe au système judiciaire de trancher sur le sort de ceux qui ont été les protagonistes d’une histoire marquée par la douleur et l’ignominie.
