Ils abusaient et « prêtaient » leur propre enfant : l’horrible calvaire pendant cinq ans !
Il est des histoires qui dépassent l’imaginaire et nous confrontent à l’inimaginable. C’est avec une attention particulière et un cœur lourd que nous abordons un sujet d’une gravité extrême, celui d’une jeune fille victime d’actes inexcusables au sein même de sa famille. Un récit qui, malgré sa dureté, mérite d’être conté pour ne pas rester dans l’ombre.
Des peines de 17 et 12 ans de réclusion criminelle respectivement
Les faits remontent à cinq années douloureuses, débutées lors de l’innocence de l’enfance, en classe de CM2. Dans un scénario qui défie toute morale, un couple a été reconnu coupable d’avoir perpétré et facilité des viols sur leur propre fille. La cour criminelle des Côtes-d’Armor a statué sur cette affaire, aboutissant à la condamnation du père adoptif et de la mère pour « viols aggravés », avec des peines de 17 et 12 ans de réclusion criminelle respectivement.
Il s’agit d’un espace où le vice et la perversion ont éclipsé tout sentiment familial. La jeune fille, devenue adolescente et désormais majeure, a courageusement refusé un procès à huis clos, souhaitant « que les gens sachent », selon des termes qui résonnent avec ceux prononcés lors d’autres affaires similaires.
Sa fille était livrée à ces inconnus
Le père adoptif, dont le nom restera anonyme afin de protéger l’identité de la victime, avait pour habitude de partager des images de l’adolescente sur internet, attirant ainsi des prédateurs sur des sites divers, tels que des plages naturistes et des gares désaffectées. Sous son regard, sa fille était livrée à ces inconnus. Il a reconnu devant la cour sa propension à « regarder » ces actes, révélant aussi sa dépendance aux sites pornographiques et le fait d’avoir prématurément mis sa fille sous contraceptifs pour éviter une grossesse.
Un complice familial, également impliqué dans ces actes, a été condamné à 10 ans de réclusion. Cette dimension de l’histoire souligne la complexité d’un réseau d’abus s’étendant parfois au-delà du cercle immédiat.
