Il tabasse son enseignant en réponse à…
Un incident troublant secoue le collège du Fort à Sucy-en-Brie. Un professeur d’arts plastiques se retrouve au cœur d’une agression inouïe, perpétrée par un de ses élèves, un jeune garçon de 11 ans seulement. Cette nouvelle fracture au sein de notre système éducatif nous pousse à réexaminer les limites de la discipline et le bien-être de ceux qui façonnent les esprits de demain.
Un coup de poing et une série de coups de pied ont été assenés
Mardi 1er avril, un cours d’arts plastiques prend une tournure dramatique lorsque des tensions entre un enseignant et son élève de 6e éclatent en violence physique. Le collégien, ne parvenant pas à réprimer sa colère suite à une punition, s’est violemment défoulé sur son professeur. Un coup de poing et une série de coups de pied ont été assenés, accompagnés d’insultes fusant dans l’air déjà lourd de l’après-midi. L’enseignant, bien que choqué et blessé, a réussi à maîtriser le jeune assaillant.
Face à cet acte, une plainte a été déposée le lendemain des faits pour « violences volontaires et outrage sur personne chargée d’une mission de service public ». Le rectorat de Créteil s’est exprimé, apportant son soutien à la victime et s’engageant à lui fournir l’accompagnement nécessaire. Par ailleurs, le jeune garçon sera entendu par la police et une expertise psychiatrique sera demandée par le parquet de Créteil, mettant en lumière les possibles troubles comportementaux de l’élève, non traités le jour de l’incident.
Un défaut de discernement
Cet événement a ravivé le débat sur la responsabilité pénale des mineurs. Le code de justice pénale des mineurs nous rappelle que les enfants de moins de 13 ans bénéficient d’une présomption d’irresponsabilité, supposant un défaut de discernement. Toutefois, ce discernement peut être évalué et établi à travers divers éléments, y compris ceux fournis par une expertise psychiatrique.
