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Il laisse son fils de 6 ans dans les bois… qui s’agrippe à la voiture et…

Un petit garçon de six ans, abandonné dans les bois par son propre père en guise de réprimande, se retrouve traîné sur une centaine de mètres après s’être désespérément accroché à la portière de la voiture familiale. Cet incident choquant, qui s’est déroulé à Nancy, a laissé des séquelles physiques et émotionnelles indélébiles sur l’enfant. Le récit de cette affaire, aussi sombre qu’une histoire de fantômes, s’est déroulé devant les yeux incrédules des magistrats lors d’un procès qui interroge la limite entre discipline et cruauté.

« Je vais t’abandonner dans un cimetière plein de monstres et de zombies »

La soirée était censée être une leçon de morale, une punition exemplaire donnée par un père à son fils au comportement jugé inapproprié au centre aéré. La réalité a rapidement pris une tout autre dimension. « Je vais t’abandonner dans un cimetière plein de monstres et de zombies », aurait dit le père, selon les mots rapportés par son enfant. Ces menaces se sont matérialisées quand l’enfant a été laissé seul sur un chemin désert. Témoignant de son désespoir et de sa peur, le jeune Maël se souvient des paroles de son père lui ordonnant de partir, et de son instinct le poussant à s’accrocher à la portière. Une décision qui lui coûtera des blessures graves, dont certaines antérieures, témoignant peut-être d’une histoire plus complexe.

Autre nouvelle insolite :   Ivre en plein milieu de la circulation, il arrête… la voiture des policiers !

Les preuves montrent une réalité bien différente

Face à l’assemblée judiciaire, Khairadine M., l’homme de 44 ans responsable de cet acte, a tenté de minimiser son geste, affirmant s’être retrouvé sur ce chemin par erreur. Cependant, les preuves montrent une réalité bien différente et les conséquences de ses actes lui font désormais face. Le parquet a réclamé une peine de trois ans de prison et la suppression de son autorité parentale sur l’enfant. Les juges, quant à eux, ont préféré différer leur décision finale au 12 mai, laissant ainsi un temps de réflexion sur ce cas déchirant.

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