Il découvre sa maison transformée en ferme à cannabis après un séjour à l’étranger
L’histoire débute par un projet tout ce qu’il y a de plus innocent : Charles, devant s’absenter de longs mois pour raisons professionnelles, décide alors de mettre sa maison en location. Un agent immobilier, ou du moins quelqu’un se faisant passer pour tel, lui présente des locataires : une famille soi-disant parfaite. Mais les apparences sont trompeuses et Reeves, qui était loin de se douter de ce qui se tramait derrière les portes, ne recevra jamais le moindre loyer.
Les signes avant-coureurs
C’est avec stupéfaction que Charles retrouve sa maison. La chambre, autrefois havre de paix, est littéralement ensevelie sous une montagne de dix tonnes de terre. Des câbles électriques serpentent à travers les pièces comme les veines d’un organisme vivant et clandestin, et une odeur suffocante imprègne les lieux.
L’œuvre des imposteurs
La réalité est aussi crue que la terre déversée : des trafiquants de cannabis se sont emparés de la maison pour y installer une plantation intérieure de taille industrielle. Non content d’avoir détruit l’intimité d’un domicile, ils ont mis en œuvre des installations complexe, utilisant illégalement de l’électricité pour faire fructifier leur entreprise illicite.
La loi reprend ses droits
Lorsque le Britannique est arrivé chez lui, plusieurs hommes étaient sur place, mais ils se sont enfuis en moins de 30 minutes.
Intervenant sur les lieux, la police a découvert pas moins de 400 plants de cannabis, suggérant un marché noir florissant opérant sous le nez des voisins et des autorités. Les estimations parlent de plusieurs centaines de milliers d’euros, une somme qui souligne l’ampleur de ce chantier illégal.