Faire un doigt d’honneur est un droit fondamental, selon la justice québécoise
Un juge québécois a déclaré que « faire un doigt d’honneur fait partie de la liberté d’expression »…
Faire un doigt d’honneur est un droit fondamental car « cela fait partie de la liberté d’expression » même si ce n’est pas « poli », a conclu ce 24 février un juge québécois dans un dossier de conflit de voisinage.
« Ce n’est pas un crime de faire un doigt d’honneur à quelqu’un »
Dans une ville de la banlieue de Montréal, un homme était accusé d’avoir harcelé et menacé son voisin.
L’accusé, Neall Epstein, un enseignant et père de deux enfants, avait été arrêté par la police en mai 2021 pour avoir menacé et fait deux doigts d’honneur à l’encontre de son voisin.
« Ce n’est pas un crime de faire un doigt d’honneur à quelqu’un », a témoigné ce 24 février un juge québécois.
« Cela fait partie de la liberté d’expression »
D’après le juge, « offenser quelqu’un n’est pas un crime. Cela fait partie de la liberté d’expression », « un droit fondamental inscrit dans la Charte des droits et libertés, qui appartient à tous les Canadiens ».
« Ce n’est peut-être pas civil, ce n’est peut-être pas poli, ce n’est peut-être pas digne d’un gentleman. Néanmoins, cela n’entraîne pas de responsabilité pénale », a-t-il déclaré.