En Chine, une vague d’étudiants à vélo paralyse le trafic… pour manger des bâozi !
Dans les rues de la nuit chinoise, un événement aussi insolite qu’impressionnant s’est produit, capturant l’imagination de milliers de jeunes et redéfinissant les virées nocturnes. Ce n’est pas tous les jours que l’on assiste à une marée humaine, propulsée à deux roues, se répandre sur les voies rapides pour une mission gastronomique. Voici l’histoire d’une tendance qui a pris une ampleur gigantesque, faisant du vélo bien plus qu’un moyen de transport, mais un véritable vecteur de culture et de communauté.
Savourer les fameux « guan tang bao »
À l’origine de cette tendance se trouve un groupe de quatre étudiants, qui, animés par la soif de l’aventure et une fringale nocturne, ont entrepris un périple à vélo pour savourer les fameux « guan tang bao ». Ce sont des petits pains cuits à la vapeur, dont la farce juteuse est devenue une quête gustative pour de nombreux jeunes. « La jeunesse n’a pas de prix, la balade nocturne jusqu’à Kaifeng en est l’exemple », ont-ils partagé sur les réseaux sociaux, accompagnant leurs mots de photos qui témoignent de leur escapade.
Une aubaine pour le tourisme local
La passion pour cette virée nocturne s’est répandue comme une traînée de poudre, attirant des étudiants par dizaines, puis par centaines de milliers. Les autorités, initialement réceptives, ont vu en cela une aubaine pour le tourisme local, offrant des réductions dans les sites touristiques de Kaifeng et une couverture médiatique bienvenue.
Le mouvement, qui a commencé en juin, a connu un pic incroyable lors du premier week-end de novembre, où « entre 100 000 et 200 000 étudiants » ont rejoint la procession selon The Guardian. L’engouement était tel que les autorités ont dû intervenir, instaurant des restrictions routières et des contrôles sur les vélos en libre-service.