Dix mois de prison pour avoir fait des vidéos TikTok de détenus malgré eux !

Dans l’envers parfois surprenant du quotidien carcéral, le cas de ce détenu de la Meuse, qui avait troqué les barreaux contre les likes, a fait grand bruit. Au cœur de la controverse, l’utilisation interdite de téléphones portables et la diffusion de vidéos sur la plateforme TikTok, poussant clairement les limites de ce qui est permis entre les murs d’une prison.

Des récits derrière les barreaux capturés sur TikTok

Au sein de l’établissement pénitentiaire de Saint-Mihiel, un résident pas comme les autres s’est improvisé chroniqueur de la vie carcérale. Muni d’un smartphone – objet normalement prohibé dans l’enceinte de la prison – cet homme s’est mis en scène dans diverses vidéos, interrogeant ses camarades détenus et proposant même des conseils pour faire face à la canicule en cellule.

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L’affaire a pris une tournure judiciaire lorsque, le 20 juin, un signalement parvient au procureur de la République de Bar-le-Duc, révélant l’existence d’entretiens filmés avec un prisonnier condamné pour meurtre. Le profil TikTok en question comptabilisait alors 159 vidéos, plus de 64.000 followers et approchait les 600.000 likes. Une enquête pour recel d’introduction illicite d’objet en détention a aussitôt été lancée.

Identification et condamnation

Le puzzle judiciaire s’est rapidement assemblé, permettant d’identifier le détenu vidéaste, déjà connu des services pour de multiples condamnations. Des indices comme sa voix et sa cellule, reconnues par les surveillants, ainsi que des vêtements et un téléphone saisis dans sa cellule ont scellé son sort. La défense du prévenu, arguant que le téléphone circulait et que d’autres auraient pu être à l’origine de certaines vidéos, n’aura pas suffi.

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Cet étrange épisode a conclu sur une condamnation de dix mois d’emprisonnement supplémentaires. Au-delà de cette peine, l’affaire soulève la question de la sécurité et de la surveillance dans les établissements pénitentiaires, remettant sur le tapis le débat épineux autour de la circulation des téléphones portables en prison. Un sujet qui continue d’alimenter les discussions tant chez les professionnels de la justice que dans l’opinion publique.

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