Des orques foncent sur les bateaux de plaisance et causent de sérieux dégâts

Au cours des derniers mois, plusieurs bateaux de petite taille ont été attaqués par des orques au large des côtes françaises, espagnoles et portugaises, causant de gros dégâts matériels…

Ces derniers mois, plusieurs bateaux de petite taille, majoritairement des voiliers, ont été attaqués par des orques. Un voilier a même coulé au large de Sines au Portugal suite à une agression de cette espèce. Les cinq personnes à bord ont pu trouver refuge sur un canot de sauvetage.

« On avait l’impression qu’il s’agissait d’une attaque coordonnée »

La dernière attaque en date remonte au début de ce mois d’août. Ester Kristine Storkson et son père naviguaient à environ 170 kilomètres au large de Brest, lorsque leur bateau a été encerclé puis pris à parti par un groupe d’orques. « Ils éperonnaient le bateau et nous ont frappé à plusieurs reprises… nous donnant l’impression qu’il s’agissait d’une attaque coordonnée », explique-t-elle.

Cette « attaque » aura duré quinze minutes. Les deux plaisanciers norvégiens qui se dirigeaient vers Madère ont finalement dû se dérouter vers Brest pour réparer leur gouvernail.

Les scientifiques eux se refusent à parler « d’attaques ». Les bilans ne sont jamais humains, toujours matériels, mais l’inquiétude commence à gagner le monde de la plaisance.

Les orques pèsent entre 4 et 7 tonnes

Un groupe Facebook s’est créé, baptisé « Rapport d’attaques d’orques » permettant aux marins d’échanger des informations sur la localisation des orques en temps réel. L’objectif est d’éviter les rencontres avec les orques pesant entre 4 et 7 tonnes.

Certains scientifiques pensent que les orques aiment particulièrement se frotter à la pression de l’eau produite par l’hélice des bateaux.

« Ce que nous pensons, c’est qu’ils demandent d’avoir l’hélice dans le visage », expliquent des experts. Lorsque le moteur est éteint « ils sont un peu frustrés et c’est pourquoi ils cassent le gouvernail ».

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