Ces trois étudiants ont été interpellés juste avant de commettre un attentat !
Trois jeunes gens dont les desseins étaient loin d’être pacifiques ont été arrêtés.
« Ils n’avaient pas de cible définitive mais évoquaient dans leurs échanges le siège de la DGSI à Levallois-Perret ou encore la mairie de Poitiers »
Trois étudiants aux parcours académiques anodins se sont retrouvés au cœur d’une enquête antiterroriste. Des profils qui ne laissaient rien paraître, de prime abord : un étudiant en informatique, un autre en psychologie et un troisième en chimie. Pourtant, selon les informations révélées, leur projet était sinistre. « Ils n’avaient pas de cible définitive mais évoquaient dans leurs échanges le siège de la DGSI à Levallois-Perret ou encore la mairie de Poitiers, » relatait un des membres de l’investigation, mettant en lumière la gravité de leur entreprise. La mention de la bataille historique de 732 donne un aperçu du symbole que constituait, pour ces jeunes, la mairie de Poitiers.
La communication entre les suspects s’est effectuée via une messagerie cryptée
Il est troublant de voir comment les acquis en chimie d’un des jeunes ont été utilisés à des fins destructrices, lui qui a exploité ses connaissances pour la confection d’explosifs. Les enquêteurs rapportent que la communication entre les suspects s’est effectuée via une messagerie cryptée, illustrant l’ère digitale dans laquelle s’inscrit même la planification de méfaits.
L’arrestation de ces trois individus dans les régions de Nantes et de Nîmes n’est pas un cas isolé mais s’inscrit dans une série d’événements similaires, étant donné qu’il s’agit, d’après le parquet national antiterroriste, du neuvième projet d’attentat déjoué en France depuis le début de l’année.