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Ces patients agressent des soignants au cœur d’une clinique !

Dans l’effervescence d’une clinique de la banlieue lyonnaise, une situation alarmante a perturbé la quiétude habituelle des lieux. Ce soir-là, le temps d’attente est devenu l’élément déclencheur d’une série d’actes répréhensibles à l’encontre de ceux qui œuvrent au quotidien pour soigner et réconforter. Retour sur les événements qui ont secoué le Médipôle de Villeurbanne et les mesures prises dans la foulée.

Des faits troublants

Ce jeudi soir, aux alentours de 21 heures, les urgences de la clinique Médipôle de Villeurbanne se sont transformées en une scène de confrontation, lorsque des membres d’une famille excédés ont exprimé leur mécontentement envers le personnel soignant de manière violente. Une source proche du dossier rapporte des faits troublants : insultes, menaces et coups ont été dispensés aux soignants. Cette situation a nécessité l’intervention rapide d’une patrouille de police présente sur les lieux pour contenir les agresseurs.

Ils devront répondre de leurs actes lors d’une comparution immédiate prévue le lundi suivant

Dans la tourmente, la préfecture du Rhône et le parquet ont rapporté la mise en garde à vue de deux personnes particulièrement impliquées : la mère et le fils du patient. Leur mécontentement quant au temps d’attente pour la prise en charge de leur proche semblait être à l’origine de cette escalade. Ils devront répondre de leurs actes lors d’une comparution immédiate prévue le lundi suivant.

Les conséquences de ce déchaînement ne sont pas anodines. La mère est accusée de « violences sur professionnel de santé avec interruption temporaire de travail inférieure ou égale à 8 jours, outrage à une personne chargée d’une mission de service public, menaces de mort à l’encontre d’un professionnel de santé ». Son fils fait face à des accusations similaires, incluant la rébellion. Ces délits entraînent des risques judiciaires sévères, avec jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende encourus.

Dans ce contexte d’agression, cinq plaintes ont vu le jour, émanant des soignants et des policiers impliqués. Sur les réseaux sociaux, la préfète Fabienne Buccio a témoigné de son « soutien total » aux victimes et a salué l’intervention de la police. La clinique, quant à elle, a bénéficié d’un renforcement des patrouilles et d’une augmentation de la présence d’agents de sécurité. Le directeur de l’ARS s’est également impliqué, se déplaçant au sein de la clinique pour apporter le soutien de l’État aux soignants touchés.

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