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Ces parents voulaient vendre leur bébé de deux mois mille dollars !

Dans un monde où l’impensable devient parfois réalité, certaines histoires nous confrontent à des situations qui ébranlent nos valeurs et notre sens de l’humanité. C’est le cas d’une affaire récente qui nous vient tout droit de l’Arkansas, aux États-Unis, où un couple a été pris dans une tentative désespérée de vendre leur enfant. Voici un récit déconcertant qui soulève des questions troublantes sur la parentalité et la précarité.

« Après avoir signé cette lettre, vous ne pourrez pas changer d’avis et on ne vous recontactera plus jamais »

Dans les méandres d’un camping de l’Arkansas, un couple de jeunes parents, Darien Urban, 21 ans, et Shalene Ehlers, 20 ans, a ébranlé la communauté locale en tentant de monnayer leur bébé de deux mois. Une lettre saisissante a été rédigée par eux, dans laquelle ils octroyaient la garde de leur enfant à un homme en échange d’une somme de 1 000 dollars accompagnée d’un pack de bières. Les termes même de cette missive étaient sans équivoque : « Après avoir signé cette lettre, vous ne pourrez pas changer d’avis et on ne vous recontactera plus jamais », une déclaration qui laisse pantois.

Le couple a été arrêté par la police

Lorsque le gérant du camping, témoin de cet acte incompréhensible, a décidé d’alerter les autorités, l’affaire a pris une tournure judiciaire. Les forces de l’ordre, consolidant leurs preuves grâce à des témoignages et une vidéo montrant les parents en train de signer cet « accord », n’ont pas tardé à intervenir. Le couple a été appréhendé le 21 septembre, suscitant une vague d’indignation publique.

L’intervention a révélé des circonstances additionnelles préoccupantes : un autre résident du camping, alarmé par l’état du bébé, avait proposé de s’en occuper temporairement en échange de quelques bières. Une autre personne a pris l’initiative de baigner et changer l’enfant, délaissé dans une couche souillée. Cette chaîne de solidarité contrastait avec l’attitude déconcertante des parents.

Les jeunes parents, confrontés aux autorités, ont tenté de justifier leur acte en évoquant « une adoption en cours », une explication qui ne les a pas soustraits à la justice. Après avoir été incarcérés pour « mise en danger d’un enfant » et « tentative d’abandon d’un mineur », ils ont été libérés sous caution, dans l’attente de leur jugement prévu pour le 29 octobre.

Quant au nourrisson, il a été transporté à l’hôpital avant d’être pris en charge par les services sociaux de l’État, signant peut-être le début d’un avenir meilleur et plus sûr, loin du marchandage inacceptable de ses géniteurs.

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