Restaurant illustration @pixabayActualités Société / Faits Divers 

Ce restaurant menace de diffuser la vidéo de clients partis sans payer !

Dans une petite ville du Nord de la France, l’atmosphère bon enfant d’une brasserie traditionnelle a récemment été troublée par un événement peu courant et pourtant de plus en plus fréquent dans le monde de la restauration : le « resto basket ». L’affaire a pris une tournure publique inattendue lorsque la gérante du restaurant s’est tournée vers les réseaux sociaux pour exprimer son mécontentement et lancer un avertissement qui pourrait changer la donne.

Lancer un avertissement sur Facebook

Dans la convivialité de la brasserie boulonnaise de Cambrai, un groupe de quatre individus a profité de l’hospitalité des lieux pour se régaler sans pour autant honorer l’addition. La gérante, Béatrice Laurent, s’est retrouvée face à un dilemme : fermer les yeux sur cet affront ou prendre les choses en main. Sa décision ? Lancer un avertissement sur Facebook, plateforme où elle indique que sans paiement de l’addition, elle se verrait contrainte de publier les visages des fautifs, actuellement dissimulés derrière des émojis mécontents sur la photo accompagnant le post.

La gérante indignée

La technologie moderne s’avère être une alliée dans cette mésaventure. Grâce à des caméras de surveillance récemment installées, l’identité des clients indélicats est connue de la gérante. Leur repas, loin d’être modeste, comprenait des apéritifs, des viandes de choix et des bouteilles de vin, pour une note montant à 150 euros, détaille Béatrice Laurent lors d’un entretien avec RMC. L’indignation de la gérante est perceptible quand elle souligne qu’ils se sont « fait plaisir » sans la moindre intention de payer.

Ce n’est pas la première fois que la gérante fait face à de tels agissements. Il y a six mois, un couple avait également tenté de partir sans régler l’addition. En menaçant de publier leur photo sur internet, Béatrice Laurent avait réussi à les faire revenir pour payer leur dû. Une méthode qui semble porter ses fruits et qui traduit un ras-le-bol général face à un phénomène malheureusement récurrent dans le secteur.

La détermination de Béatrice Laurent à faire respecter l’éthique de paiement est claire. « On bosse comme des fous. On ne mérite pas ça, » confie-t-elle, espérant sans doute que son message sur les réseaux sociaux incitera les coupables à faire amende honorable avant qu’elle ne passe à l’action et ne dévoile leur identité.

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